jeudi 10 novembre 2016

LA FRATERNITÉ DE LUMIÈRE : ORGANISATION DIVINE DE LA PLANÈTE
La fraternité blanche universelle
Le circuit historique de la transmission de la tradition ésotérique occidentale a été abordé dans le chapitre 1er de la première partie de cet ouvrage. Nous avons vu que pour préserver la connaissance héritée du passé, des mouvements philosophiques ou des ordres initiatiques, à caractère secret, se sont formés au cours du temps. avant de tenter quelques explications sur la fraternité de lumière dirigeant notre planète, nous allons considérer l’appartenance d’un chercheur, d’un étudiant de l’occultisme, à tel mouvement ou tel ordre.
1-         LES MOUVEMENTS PHILOSOPHIQUES
ET LES ORDRES INITIATIQUES TRADITIONNELS
Ces mouvements et ordres- appelés également « branchés » sur la source lumineuse de notre planète. ils ont été crées, au cours du temps , sous l’inspiration de ce centre adeptes ont été les émissaires et les instigateurs. Songeons, à titre d’exemple, à l’école sicilienne de Crotone , fondée vers 529 av . J-C. par le grand Pythagore, ce maitre à penser, souvent méconnu, de l’occident…
Ils perpétuent, de nos jours , différents aspects de la tradition ésotérique occidentale . si l’initiation qu’ils proposent est toujours une représentation symbolique de la véritable initiation, conférée sur des plans subtils par la grande loge blanche, de leur sein surgira , cependant, à temps voulu, la réinstauration des mystères , écoles de sagesse futures ; celles-ci, dirigées par des adeptes et initiés appartenant à la fraternité de lumière planétaire, transmettront alors, de façon concrète- et non plus sur les plans subtils- l’initiation authentique .
A-        Leur orientation particulière
Ils diffusaient tous (et le font encore) , au plan théorique, les fondements de la tradition hermétique , mais chacun sous couvert d’un symbolisme plus ou moins explicite et selon ses propres critères d’appréhension de la réalité universelle :
1-         Réformer la société par une adhésion progressive et définitive aux valeurs humanistes
L’étude de ces ordres se fondait ( et se fonde toujours ) sur une application sociale et concrète d’une éthique profondément humaniste. Nous leur devons la divulgation des valeurs qui ont conduit la France’ vers sa révolution au XVIII siècle et dont les conséquences bénéfiques ont pris corps à partir de la fin du XIXe siècle. a ce travail ardu, nous devons l’amélioration très sensible des conditions de vie, s’étendant progressivement sur toute la planète .
2-         Réformer l’individu par une application pratique des lois universelles
Ces ordres orientent essentiellement leur étude vers la compréhension de l’univers et  de ses lois ; ils tendent, non pas à réformer directement la société mais à former leurs adhérents ^pour que ceux-ci transcendent leur nature humaine. Au cours du temps, certains d’entre eux, par des voies diverses, se sont adonnés encore plus à l’application des lois cosmiques, pratiquant ainsi l’alchimie et la théurgie.
Quelle que soit l’orientation particulière à chacun des ordres traditionnels ou mouvements philosophiques , l’initiation qu’ils dispensent n’est que la reconstitution symbolique de véritables initiations – ou étapes accomplies sur le chemin spirituel – que les individus prennent , en l’état actuel de l’évolution  de la planète sur des plans subtils et donc de façon tout à fait invisible .ceci signifie que le cérémonial actuellement en vigueur dans les ordres pourra –selon le caractère propre à l’ordre –déclencher l’action de certaines forces sur la structure  élémentale du candidat ,sans pour autant provoquer la transmutation de l’être ,telle que l’exige l’initiation prise sur les plans subtils et conférée par un groupe qui n’a plus rien d’humain (au sens limitatif de ce terme ). Or, cette inéluctable transmutation de l’être ne s’acquiert par en un jour ni en une vie…
B-        Le retrait éventuel de l’influx initialement projeté par la fraternité de lumière dans un ordre initiatique
Il arrive que l’influx initialement projeté par la fraternité de lumière dans un ordre initiatique ou dans un mouvement philosophique soit retiré et que les adeptes invisibles (incarnés ou non), qui les ont eus respectivement en charge, prennent leur distance, attendant que de nouvelles conditions, plus propices à un travail lumineux s’instaurent.
   1-Cause de ce retrait
a)Présence à un degré élevé de la hiérarchie d’un individu canalisant les forces de destruction : ce retrait résulte de la présence soudaine, à un degré élevé de la hiérarchie de cet ordre ou de ce mouvement, d’un individu qui est un canal de l’aspect sombre de la nature, ouvrant  ainsi pour le profit du groupe noir …
Cet individu , par sa position hiérarchique au sein de cet ordre ou de ce mouvement , a le pouvoir d’altérer progressivement soit les statuts et surtout les rituels , non pas de manière flagrante mais de façon extrêmement subtile , quasi imperceptible à celui qui ne connait pas bien le fonctionnement , dans la pratique , des lois cosmiques . Ainsi, un petit signe, une petite’ phrase seront introduits ou changés, afin de permettre au groupe noir d’exercer enfin  sa mainmise sur un réservoir d’énergie si alléchant qu’est un ordre initiatique traditionnel.
La plupart du temps, cette exaction est perpétrée de façon tout à fait consciente, ce dirigeant criminel étant bel et bien un « envoyé » du groupe noir. Mais il arrive, que l’individu, introduit à un haut niveau  de décision  au sein d’un mouvement  philosophique, ne soit pas conscient d’être le canal de forces sombres ; les failles de sa nature, - fanatisme, gout du pouvoir, etc…. – alliées toutefois à des qualités certaines, sont les seules responsables de l’emprise du groupe noir sur le mouvement en question.
Dans ces deux cas, l’influx divin est retiré, les adeptes concernés attendant l’émergence de conditions meilleures, dépendant généralement de cycles, pour revivifier à nouveau l’ordre ou le mouvement mis occultement « en sommeil ».
b) Retrait de l’égrégore selon la loi des cycles : cette dernière régit l’instauration d’un égrégore  initiatique ou son retrait. Sa mise en œuvre relève de l ‘action des adeptes.
2-Prise de conscience d’un retrait « anormal » c’est-à-dire non prévu par la loi des cycles
A moins d’être un occultiste exercé , l’adhérent à ces organisations ainsi perturbées ne peut pas, la plupart du temps ,se rendre compte du changement subtil frappant son égrégore et cette perception lui est rendue d’autant plus difficile que les enseignements et la quasi-totalité des techniques divulguées sont bien issus de la tradition hermétique véritable.
Les effets, sur les membres, de ce retrait dépendent du caractère particulier de l’individu-dirigeant qui a altéré ainsi l’égrégore :
a)         Si l’individu était véritablement et consciemment lié au groupe noir, les effets seront très subtilement des tracteurs ;
b)         Si l’individu était un simple canal de ce groupe, sans le savoir et en raison des seules failles de sa nature humaine (compensées par des qualités) , les effets seront ceux que l’on ressent dans une salle vide, une fois que le professeur est parti, et que la lumière s’est éteinte ; on garde serrés sur soi les livres prodiguant l’enseignement mais aucun souffle ne vient plus en animer la compréhension.
C-        L’appartenance, de nos jours, à un ordre initiatique
Une précision importante sur ce sujet s’avère utile, car les conditions sociales et culturelles, prévalant dans les siècles passés, ont fondamentalement changé aujourd’hui et ces mutations contribuent, à l’heure actuelle, à une divulgation beaucoup plus vaste de l’enseignement ésotérique, facilitant ainsi l’exhumation au grand jour de ce qui était autrefois « sous le boisseau » . Ce changement résulte de deux facteurs :
1-La fin de l’asservissement de la pensée et des croyances métaphysiques à l’église catholique et romaine
Les bûchers de l’inquisition se sont éteints et nul ne peut être aujourd’hui déféré à un tribunal ecclésiastique puis torturé et mis à mort en raison de ses idées et de sa foi personnelle. nous ne nous rendons plus compte ,à présent , que , -en nous souvenant de tacite «  l’on peut penser ce que l’on  veut et dire ce que l’on pense »  ,sans encourir le chevalet  du bourreau et les flammes finales … en deux siècles , et surtout en ces cinquante dernière années , nos mentalités et nos mœurs juridiques –même si elles restent imparfaites –ont modelé une société beaucoup plus libre ou toute recherche personnelle ,quelle qu’elle soit, de nature philosophique ou scientifique , n’exige plus , pour être préservée des poursuites et du supplice , la mise en place d’un « système protecteur ;fondé sur le secret» . ce système, dans l’Europe de ces neuf derniers siècles, trouvait donc dans ces dangers sa raison d’être : il fallait se réunir secrètement pour étudier les lois universelles et leur application (la kabbale, l’alchimie, la théurgie, le symbolisme, etc…) et ériger tout un code de reconnaissance et d’admission au sein de ces réunions. C’était là l’un des facteurs instaurant, dans le passé, les « ordres initiatiques traditionnels ».
2-L’instruction, ouverte aux deux sexes, rendue publique et obligatoire, depuis un siècle
En effet, l’occident a mis fin à l’analphabétisme et , mieux encore , a ouvert à toutes et à tous les portes  De l ‘enseignement , de ses écoles primaires jusqu’au sommet de ses universités.la formation de l’intellect, à laquelle tous peuvent accéder, la divulgation, via les médias, d’un discours scientifique sur les récentes découvertes médicales ou technologiques, les d ébats télévisés de nature politique ,littéraire ou philosophique, la diffusion de « l’écrit »,des  livres et revues ,sur une vaste échelle ...Voilà donc autant de bouleversements qui accélèrent l’évolution de l’homme  et qui permettent aussi aujourd’hui la dispensation de l’enseignement ésotérique au plus grand nombre .
Et de fait, celui qui sait lire et  écrire, pourra, seul, sans l’aide d’un groupe, ordre, mouvement etc. … apprendre, en lisant, les vérités éternelles. Et si la lecture d’ouvrages plus ardus devient nécessaire, il exercera, s’il le souhaite, ses facultés mentales à cette compréhension.
En conséquence, ces deux facteurs permettent au chercheur, d’acquérir dans la solitude de sa chambre, les fondements de la connaissance hermétique, sans une participation à un ordre initiatique quelconque.
Toutefois, il est vrai que les structures complexes de nos sociétés industrialisées disloquent les relations humaines et que le fait d’intégrer un mouvement philosophique peut offrir au chercheur un asile promoteur d’échanges et d’opportunités diverses. Certains de ces mouvements proposent même une base solide pour ses investigations et sa formation.
Mais si l’on veut véritablement changer sa vie et avancer sur le sentier spirituel , la pratique d’une ascèse et de techniques d’évolution, permettant de transmuter réellement sa structure éthérique , psychique et mentale ,ne se met en œuvre , AUJOURD’HUI COMME LE PASSE , que dans la solitude, que l’on appartienne à un mouvement philosophique ou non.
Et que l’on participe donc à des réunions exaltantes, à caractère confidentiel, que l’on y rencontre d’autres individu, aux qualités humaines certaines, ou que l’on occupe soi-même des fonctions hiérarchiques au sein de ces organisations, il faudra de toute façon revenir chez soi pour affronter «  le miroir de son amé », seul, sans la valorisation perturbatrice de sa personnalité. En conséquence, si le désir d’adhérer à un mouvement quelconque est humainement compréhensible, il n’en reste pas moins  que la pratique salutaire, quant à elle, ne s’effectue que dans la solitude.
Et seule cette ascèse solitaire, par la transmutation profonde qu’elle génère en chacun, conduit, paradoxalement, à la fin de la solitude … elle ouvre véritablement les portes d’une communion spirituelle avec ceux qui nous ont devancés sur le l’évolution ; et dès l’instant ou le contact a lieu, l’échange se poursuit et va croissant, laissant filtrer, à mesure qu’il s’opère, la lumière dans la nuit de l’inconscience humaine.


2-LA FRATERNITE DE LUMIERE
A-        Initiatrice suprême
Si l’appartenance à un groupe parait donc être indispensable pour bénéficier d’une initiation, le groupe qui confère « l’initiation » consacrant une véritable étape spirituelle franchie par le candidat, n’est pas nécessairement manifesté au plan humain.
On peut donc très bien avoir l’impression d’être seul, quasi-abandonné , d’œuvrer dans la plus profonde solitude et n’appartenir à aucun ordre  initiatique ou mouvement philosophique, alors qu’en réalité en se lie au groupe le plus sublime qui soit, existant sur un plan très subtil et qui, lorsque l’on est prêt, transmet l’énergie nécessaire à l’évolution de la conscience. Et cette transmission n’a, alors, rien de symbolique… les clés de tout ce processus sont révélés en rêves ou par intuition.
Le groupe suprême agissant sur notre planète et du quel dépendent tous les groupes humains, que ce soit les ordres initiatiques, les sectes (au bon sens du terme) ou toutes les religions actuelles ou passées, est « la fraternité de lumière transhimalayenne » appelée en occident, depuis quelques décennies, « la grande loge blanche ».
Ce groupe suprême n’est pas incarné. Ses membres peuvent l’être mais leur réunion ou leur rencontre ne se fait pas généralement par des moyens matériels, sur le plan humain. Ainsi, tous ceux qui seraient tentés de le chercher en un endroit quelconque de notre terre se verraient-ils voués presque toujours à un échec.
Si certains de ces grands êtres, composant ce groupe, s’incarnent et vivent donc bien »quelque part » sur terre, leur proche est impossible lorsqu’eux-mêmes n’ont pas décidé ce contact ; leur décision n’est nullement arbitraire, elle est déterminée par le karma de l’individu.
Cependant, sans que soit nécessaire une rencontre sur le plan matériel, quels que soient l’Age, le sexe, l’appartenance ethnique ou religieuse, le niveau social ,etc…D’un individu quiconque cherche avec ardeur et sincérité à transformer sa nature, à s’harmoniser avec les lois cosmiques et à connaitre la divinité pour devenir un avec elle… qu’il travaille seul ou dans un groupe humain, qu’il vive aux confins d’un désert ou dans une ville immense, polluée par les bruits et les vibrations négatives ;… celui-là sera connu d’un ou plusieurs membres de cette auguste fraternité ; il sera guidé, même s’il n’en a pas conscience pendant un long temps, et entrera finalement en contact avec elle sur les plans intérieurs de l’être, le psychisme clarifié, le mental apaisé et l’intuition éveillée. Cela est aussi certain et réel que la lumière du soleil illumine notre monde, que les fleurs croissent et que la conscience est le moteur de toute vie.
B-« Gurus » et Maitres véritables
Cela ne signifie pas, néanmoins, que de vrais Gurus, lié à la fraternité de lumière, ne vivent pas sur terre.
De vrais Gurus existent. Que ceux-ci soient des orientaux ou des occidentaux, mais leur approche est difficile car souvent ils ne montrent en rien qu’ils le sont et refusent, à proprement parler, ce rôle. Lorsqu’ils acceptent de prendre des disciples, rien, si ce n’est au début la perception intérieure de l’élève, ne montera ce qu’ils sont car :
-ils accomplissent souvent leur mission d’enseignement de façon voilée, sans se proclamer «  maitre » ou « Guru », évitant ainsi une adulation néfaste pour leurs élèves ;
-ils peuvent ou non exercer une activité professionnelle quelconque, la quelle aura ou non quelque parenté avec sa mission  de dispensateur de lumière ;
-ils peuvent ou non avoir un »ashram » ou centre d’accueil de leurs élèves ; l’essentiel résidant dans l’enseignement dispensé et dans l’aide individuelle apportée ;
Ils taisent généralement leurs propres expériences mystiques par pudeur et parce qu’au fond, cela ne sert personne ; lorsqu’ils en parlent, ce n’est qu’a petites touches et pour encourager le chercheur sincère.
La question est alors :
« Qu’est-ce qu’un Guru »
« Qu’est-ce qu’un maitre sur ce sentier si difficile ? »

V-HOMMAGE A LA GRANDE LOGE BLANCHE
La réponse est très simple : chacun est un maître par rapport  à un autre que soi-même, mais, de façon plus explicite, un maitre est –pour une vision toute humaine –un disciple, enseignant et faisant œuvre de lumière sous la conduite d’un « plus grand » que lui-même. Ce « plus grand » est, en réalité, un être d’une très grande évolution ; par sa structure interne, il fait partie, non plus du règne humain, mais du Règne divin.
Disciple (guru pour les hommes) et maitre (tel qu’il vient d’entrer décrit) font tous deux partie, à un degré très distant de la hiérarchie, de la grande loge blanche. Ce qui les distingue est une différence d’évolution : le disciple est encore un humain alors qu’un maitre, ainsi que l’on vient de le préciser, ne l’est plus ; il est « divin ».
Aussi, il est-il convenu d’appeler « maître» celui qui ne fait plus partie du règne humain et qui occupe une place élevée dans la hiérarchie de la grande loge blanche.
Lorsque donc un maître, ainsi défini, décide de prendre un corps physique pour accomplir une mission de lumière, sa vie apparente est généralement d’une mission de lumière, sa vie apparente est généralement d’une décevante banalité ! à quelques exceptions près, quand leur mission exigeait qu’ils fussent connus (jésus, appolonius de tyane, etc...) les maitres vivent une existence cachée aux yeux des hommes.
-Comment les reconnaitre ?
-A leurs pieds de diamants…

« quelles que fussent mes formes et quelle que soit celle que je revêts à présent , quels que fussent les noms que le jeu des existences m’attribua et quel que soit celui que je porte aujourd’hui , quelles que fussent mes erreurs et quelle que fut ma souffrance , J’ai traversé les espaces et accompli le temps car…
« Je suis l’esprit immortel,
« Je suis la flamme qui brûle éternellement,
« Je suis le souffle qui ne cessera jamais,
« je suis la lumière qui illumine depuis le commencement,

« Saint, saint, saint est mon Nom.»



Bibliographie ; Lumière sur le Royaume

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