LA FRATERNITÉ DE LUMIÈRE : ORGANISATION DIVINE DE LA PLANÈTE
La
fraternité blanche universelle
Le circuit historique de la transmission de la
tradition ésotérique occidentale a été abordé dans le chapitre 1er de la
première partie de cet ouvrage. Nous avons vu que pour préserver la
connaissance héritée du passé, des mouvements philosophiques ou des ordres
initiatiques, à caractère secret, se sont formés au cours du temps. avant de
tenter quelques explications sur la fraternité de lumière dirigeant notre
planète, nous allons considérer l’appartenance d’un chercheur, d’un étudiant de
l’occultisme, à tel mouvement ou tel ordre.
1- LES
MOUVEMENTS PHILOSOPHIQUES
ET LES ORDRES INITIATIQUES TRADITIONNELS
Ces mouvements et ordres- appelés également «
branchés » sur la source lumineuse de notre planète. ils ont été crées, au
cours du temps , sous l’inspiration de ce centre adeptes ont été les émissaires
et les instigateurs. Songeons, à titre d’exemple, à l’école sicilienne de
Crotone , fondée vers 529 av . J-C. par le grand Pythagore, ce maitre à penser,
souvent méconnu, de l’occident…
Ils perpétuent, de nos jours , différents aspects de
la tradition ésotérique occidentale . si l’initiation qu’ils proposent est
toujours une représentation symbolique de la véritable initiation, conférée sur
des plans subtils par la grande loge blanche, de leur sein surgira , cependant,
à temps voulu, la réinstauration des mystères , écoles de sagesse futures ;
celles-ci, dirigées par des adeptes et initiés appartenant à la fraternité de
lumière planétaire, transmettront alors, de façon concrète- et non plus sur les
plans subtils- l’initiation authentique .
A- Leur
orientation particulière
Ils diffusaient tous (et le font encore) , au plan
théorique, les fondements de la tradition hermétique , mais chacun sous couvert
d’un symbolisme plus ou moins explicite et selon ses propres critères
d’appréhension de la réalité universelle :
1- Réformer
la société par une adhésion progressive et définitive aux valeurs humanistes
L’étude de ces ordres se fondait ( et se fonde
toujours ) sur une application sociale et concrète d’une éthique profondément
humaniste. Nous leur devons la divulgation des valeurs qui ont conduit la
France’ vers sa révolution au XVIII siècle et dont les conséquences bénéfiques
ont pris corps à partir de la fin du XIXe siècle. a ce travail ardu, nous
devons l’amélioration très sensible des conditions de vie, s’étendant
progressivement sur toute la planète .
2- Réformer
l’individu par une application pratique des lois universelles
Ces ordres orientent essentiellement leur étude vers
la compréhension de l’univers et de ses
lois ; ils tendent, non pas à réformer directement la société mais à former
leurs adhérents ^pour que ceux-ci transcendent leur nature humaine. Au cours du
temps, certains d’entre eux, par des voies diverses, se sont adonnés encore
plus à l’application des lois cosmiques, pratiquant ainsi l’alchimie et la
théurgie.
Quelle que soit l’orientation particulière à chacun
des ordres traditionnels ou mouvements philosophiques , l’initiation qu’ils
dispensent n’est que la reconstitution symbolique de véritables initiations –
ou étapes accomplies sur le chemin spirituel – que les individus prennent , en
l’état actuel de l’évolution de la planète
sur des plans subtils et donc de façon tout à fait invisible .ceci signifie que
le cérémonial actuellement en vigueur dans les ordres pourra –selon le
caractère propre à l’ordre –déclencher l’action de certaines forces sur la
structure élémentale du candidat ,sans
pour autant provoquer la transmutation de l’être ,telle que l’exige
l’initiation prise sur les plans subtils et conférée par un groupe qui n’a plus
rien d’humain (au sens limitatif de ce terme ). Or, cette inéluctable
transmutation de l’être ne s’acquiert par en un jour ni en une vie…
B- Le
retrait éventuel de l’influx initialement projeté par la fraternité de lumière
dans un ordre initiatique
Il arrive que l’influx initialement projeté par la
fraternité de lumière dans un ordre initiatique ou dans un mouvement
philosophique soit retiré et que les adeptes invisibles (incarnés ou non), qui
les ont eus respectivement en charge, prennent leur distance, attendant que de
nouvelles conditions, plus propices à un travail lumineux s’instaurent.
1-Cause de ce retrait
a)Présence à un degré élevé de la hiérarchie d’un
individu canalisant les forces de destruction : ce retrait résulte de la
présence soudaine, à un degré élevé de la hiérarchie de cet ordre ou de ce
mouvement, d’un individu qui est un canal de l’aspect sombre de la nature,
ouvrant ainsi pour le profit du groupe
noir …
Cet individu , par sa position hiérarchique au sein
de cet ordre ou de ce mouvement , a le pouvoir d’altérer progressivement soit
les statuts et surtout les rituels , non pas de manière flagrante mais de façon
extrêmement subtile , quasi imperceptible à celui qui ne connait pas bien le
fonctionnement , dans la pratique , des lois cosmiques . Ainsi, un petit signe,
une petite’ phrase seront introduits ou changés, afin de permettre au groupe noir
d’exercer enfin sa mainmise sur un
réservoir d’énergie si alléchant qu’est un ordre initiatique traditionnel.
La plupart du temps, cette exaction est perpétrée de
façon tout à fait consciente, ce dirigeant criminel étant bel et bien un «
envoyé » du groupe noir. Mais il arrive, que l’individu, introduit à un haut
niveau de décision au sein d’un mouvement philosophique, ne soit pas conscient d’être
le canal de forces sombres ; les failles de sa nature, - fanatisme, gout du
pouvoir, etc…. – alliées toutefois à des qualités certaines, sont les seules
responsables de l’emprise du groupe noir sur le mouvement en question.
Dans ces deux cas, l’influx divin est retiré, les
adeptes concernés attendant l’émergence de conditions meilleures, dépendant
généralement de cycles, pour revivifier à nouveau l’ordre ou le mouvement mis
occultement « en sommeil ».
b) Retrait de l’égrégore selon la loi des cycles :
cette dernière régit l’instauration d’un égrégore initiatique ou son retrait. Sa mise en œuvre
relève de l ‘action des adeptes.
2-Prise de conscience d’un retrait « anormal »
c’est-à-dire non prévu par la loi des cycles
A moins d’être un occultiste exercé , l’adhérent à
ces organisations ainsi perturbées ne peut pas, la plupart du temps ,se rendre
compte du changement subtil frappant son égrégore et cette perception lui est
rendue d’autant plus difficile que les enseignements et la quasi-totalité des
techniques divulguées sont bien issus de la tradition hermétique véritable.
Les effets, sur les membres, de ce retrait dépendent
du caractère particulier de l’individu-dirigeant qui a altéré ainsi l’égrégore
:
a) Si
l’individu était véritablement et consciemment lié au groupe noir, les effets
seront très subtilement des tracteurs ;
b) Si
l’individu était un simple canal de ce groupe, sans le savoir et en raison des
seules failles de sa nature humaine (compensées par des qualités) , les effets
seront ceux que l’on ressent dans une salle vide, une fois que le professeur
est parti, et que la lumière s’est éteinte ; on garde serrés sur soi les livres
prodiguant l’enseignement mais aucun souffle ne vient plus en animer la
compréhension.
C- L’appartenance,
de nos jours, à un ordre initiatique
Une précision importante sur ce sujet s’avère utile,
car les conditions sociales et culturelles, prévalant dans les siècles passés,
ont fondamentalement changé aujourd’hui et ces mutations contribuent, à l’heure
actuelle, à une divulgation beaucoup plus vaste de l’enseignement ésotérique,
facilitant ainsi l’exhumation au grand jour de ce qui était autrefois « sous le
boisseau » . Ce changement résulte de deux facteurs :
1-La fin de l’asservissement de la pensée et des
croyances métaphysiques à l’église catholique et romaine
Les bûchers de l’inquisition se sont éteints et nul
ne peut être aujourd’hui déféré à un tribunal ecclésiastique puis torturé et
mis à mort en raison de ses idées et de sa foi personnelle. nous ne nous
rendons plus compte ,à présent , que , -en nous souvenant de tacite « l’on peut penser ce que l’on veut et dire ce que l’on pense » ,sans encourir le chevalet du bourreau et les flammes finales … en deux
siècles , et surtout en ces cinquante dernière années , nos mentalités et nos
mœurs juridiques –même si elles restent imparfaites –ont modelé une société
beaucoup plus libre ou toute recherche personnelle ,quelle qu’elle soit, de
nature philosophique ou scientifique , n’exige plus , pour être préservée des
poursuites et du supplice , la mise en place d’un « système protecteur ;fondé
sur le secret» . ce système, dans l’Europe de ces neuf derniers siècles,
trouvait donc dans ces dangers sa raison d’être : il fallait se réunir
secrètement pour étudier les lois universelles et leur application (la kabbale,
l’alchimie, la théurgie, le symbolisme, etc…) et ériger tout un code de
reconnaissance et d’admission au sein de ces réunions. C’était là l’un des
facteurs instaurant, dans le passé, les « ordres initiatiques traditionnels ».
2-L’instruction, ouverte aux deux sexes, rendue
publique et obligatoire, depuis un siècle
En effet, l’occident a mis fin à l’analphabétisme et
, mieux encore , a ouvert à toutes et à tous les portes De l ‘enseignement , de ses écoles primaires
jusqu’au sommet de ses universités.la formation de l’intellect, à laquelle tous
peuvent accéder, la divulgation, via les médias, d’un discours scientifique sur
les récentes découvertes médicales ou technologiques, les d ébats télévisés de
nature politique ,littéraire ou philosophique, la diffusion de « l’écrit
»,des livres et revues ,sur une vaste
échelle ...Voilà donc autant de bouleversements qui accélèrent l’évolution de
l’homme et qui permettent aussi
aujourd’hui la dispensation de l’enseignement ésotérique au plus grand nombre .
Et de fait, celui qui sait lire et écrire, pourra, seul, sans l’aide d’un groupe,
ordre, mouvement etc. … apprendre, en lisant, les vérités éternelles. Et si la
lecture d’ouvrages plus ardus devient nécessaire, il exercera, s’il le
souhaite, ses facultés mentales à cette compréhension.
En conséquence, ces deux facteurs permettent au
chercheur, d’acquérir dans la solitude de sa chambre, les fondements de la
connaissance hermétique, sans une participation à un ordre initiatique
quelconque.
Toutefois, il est vrai que les structures complexes
de nos sociétés industrialisées disloquent les relations humaines et que le
fait d’intégrer un mouvement philosophique peut offrir au chercheur un asile
promoteur d’échanges et d’opportunités diverses. Certains de ces mouvements
proposent même une base solide pour ses investigations et sa formation.
Mais si l’on veut véritablement changer sa vie et
avancer sur le sentier spirituel , la pratique d’une ascèse et de techniques
d’évolution, permettant de transmuter réellement sa structure éthérique ,
psychique et mentale ,ne se met en œuvre , AUJOURD’HUI COMME LE PASSE , que
dans la solitude, que l’on appartienne à un mouvement philosophique ou non.
Et que l’on participe donc à des réunions
exaltantes, à caractère confidentiel, que l’on y rencontre d’autres individu,
aux qualités humaines certaines, ou que l’on occupe soi-même des fonctions
hiérarchiques au sein de ces organisations, il faudra de toute façon revenir
chez soi pour affronter « le miroir de
son amé », seul, sans la valorisation perturbatrice de sa personnalité. En
conséquence, si le désir d’adhérer à un mouvement quelconque est humainement
compréhensible, il n’en reste pas moins
que la pratique salutaire, quant à elle, ne s’effectue que dans la
solitude.
Et seule cette ascèse solitaire, par la
transmutation profonde qu’elle génère en chacun, conduit, paradoxalement, à la
fin de la solitude … elle ouvre véritablement les portes d’une communion
spirituelle avec ceux qui nous ont devancés sur le l’évolution ; et dès
l’instant ou le contact a lieu, l’échange se poursuit et va croissant, laissant
filtrer, à mesure qu’il s’opère, la lumière dans la nuit de l’inconscience
humaine.
2-LA FRATERNITE DE LUMIERE
A- Initiatrice
suprême
Si l’appartenance à un groupe parait donc être
indispensable pour bénéficier d’une initiation, le groupe qui confère «
l’initiation » consacrant une véritable étape spirituelle franchie par le
candidat, n’est pas nécessairement manifesté au plan humain.
On peut donc très bien avoir l’impression d’être
seul, quasi-abandonné , d’œuvrer dans la plus profonde solitude et n’appartenir
à aucun ordre initiatique ou mouvement
philosophique, alors qu’en réalité en se lie au groupe le plus sublime qui
soit, existant sur un plan très subtil et qui, lorsque l’on est prêt, transmet
l’énergie nécessaire à l’évolution de la conscience. Et cette transmission n’a,
alors, rien de symbolique… les clés de tout ce processus sont révélés en rêves
ou par intuition.
Le groupe suprême agissant sur notre planète et du
quel dépendent tous les groupes humains, que ce soit les ordres initiatiques,
les sectes (au bon sens du terme) ou toutes les religions actuelles ou passées,
est « la fraternité de lumière transhimalayenne » appelée en occident, depuis
quelques décennies, « la grande loge blanche ».
Ce groupe suprême n’est pas incarné. Ses membres
peuvent l’être mais leur réunion ou leur rencontre ne se fait pas généralement
par des moyens matériels, sur le plan humain. Ainsi, tous ceux qui seraient
tentés de le chercher en un endroit quelconque de notre terre se verraient-ils
voués presque toujours à un échec.
Si certains de ces grands êtres, composant ce
groupe, s’incarnent et vivent donc bien »quelque part » sur terre, leur proche
est impossible lorsqu’eux-mêmes n’ont pas décidé ce contact ; leur décision
n’est nullement arbitraire, elle est déterminée par le karma de l’individu.
Cependant, sans que soit nécessaire une rencontre
sur le plan matériel, quels que soient l’Age, le sexe, l’appartenance ethnique
ou religieuse, le niveau social ,etc…D’un individu quiconque cherche avec
ardeur et sincérité à transformer sa nature, à s’harmoniser avec les lois
cosmiques et à connaitre la divinité pour devenir un avec elle… qu’il travaille
seul ou dans un groupe humain, qu’il vive aux confins d’un désert ou dans une
ville immense, polluée par les bruits et les vibrations négatives ;… celui-là
sera connu d’un ou plusieurs membres de cette auguste fraternité ; il sera
guidé, même s’il n’en a pas conscience pendant un long temps, et entrera
finalement en contact avec elle sur les plans intérieurs de l’être, le
psychisme clarifié, le mental apaisé et l’intuition éveillée. Cela est aussi
certain et réel que la lumière du soleil illumine notre monde, que les fleurs
croissent et que la conscience est le moteur de toute vie.
B-« Gurus » et Maitres véritables
Cela ne signifie pas, néanmoins, que de vrais Gurus,
lié à la fraternité de lumière, ne vivent pas sur terre.
De vrais Gurus existent. Que ceux-ci soient des
orientaux ou des occidentaux, mais leur approche est difficile car souvent ils
ne montrent en rien qu’ils le sont et refusent, à proprement parler, ce rôle.
Lorsqu’ils acceptent de prendre des disciples, rien, si ce n’est au début la
perception intérieure de l’élève, ne montera ce qu’ils sont car :
-ils accomplissent souvent leur mission
d’enseignement de façon voilée, sans se proclamer « maitre » ou « Guru », évitant ainsi une
adulation néfaste pour leurs élèves ;
-ils peuvent ou non exercer une activité
professionnelle quelconque, la quelle aura ou non quelque parenté avec sa
mission de dispensateur de lumière ;
-ils peuvent ou non avoir un »ashram » ou centre
d’accueil de leurs élèves ; l’essentiel résidant dans l’enseignement dispensé
et dans l’aide individuelle apportée ;
Ils taisent généralement leurs propres expériences
mystiques par pudeur et parce qu’au fond, cela ne sert personne ; lorsqu’ils en
parlent, ce n’est qu’a petites touches et pour encourager le chercheur sincère.
La question est alors :
« Qu’est-ce qu’un Guru »
« Qu’est-ce qu’un maitre sur ce sentier si difficile
? »
V-HOMMAGE A LA GRANDE LOGE BLANCHE
La réponse est très simple : chacun est un maître
par rapport à un autre que soi-même,
mais, de façon plus explicite, un maitre est –pour une vision toute humaine –un
disciple, enseignant et faisant œuvre de lumière sous la conduite d’un « plus
grand » que lui-même. Ce « plus grand » est, en réalité, un être d’une très
grande évolution ; par sa structure interne, il fait partie, non plus du règne
humain, mais du Règne divin.
Disciple (guru pour les hommes) et maitre (tel qu’il
vient d’entrer décrit) font tous deux partie, à un degré très distant de la
hiérarchie, de la grande loge blanche. Ce qui les distingue est une différence
d’évolution : le disciple est encore un humain alors qu’un maitre, ainsi que
l’on vient de le préciser, ne l’est plus ; il est « divin ».
Aussi, il est-il convenu d’appeler « maître» celui
qui ne fait plus partie du règne humain et qui occupe une place élevée dans la
hiérarchie de la grande loge blanche.
Lorsque donc un maître, ainsi défini, décide de
prendre un corps physique pour accomplir une mission de lumière, sa vie
apparente est généralement d’une mission de lumière, sa vie apparente est
généralement d’une décevante banalité ! à quelques exceptions près, quand leur mission
exigeait qu’ils fussent connus (jésus, appolonius de tyane, etc...) les maitres
vivent une existence cachée aux yeux des hommes.
-Comment les reconnaitre ?
-A leurs pieds de diamants…
« quelles que fussent mes formes et quelle que soit
celle que je revêts à présent , quels que fussent les noms que le jeu des
existences m’attribua et quel que soit celui que je porte aujourd’hui , quelles
que fussent mes erreurs et quelle que fut ma souffrance , J’ai traversé les
espaces et accompli le temps car…
« Je suis l’esprit immortel,
« Je suis la flamme qui brûle éternellement,
« Je suis le souffle qui ne cessera jamais,
« je suis la lumière qui illumine depuis le
commencement,
« Saint, saint, saint est mon Nom.»
Bibliographie ; Lumière sur le Royaume