Vie et Œuvre de Cheikh Ibrahim NIASSE (RA)
Le Cheikh Al Islam est le maître de plus de deux cent
millions (200 000 000) de disciples disséminés dans le monde.
LA SOLUTION AU DESARROI ACTUEL
En ces temps troubles grevés par de plates vanités les
hommes fiévreux opprimés par le glaive des désirs fuligineux d'une époque en
ébullition cherchent à se dégager des ténèbres qui noient leur âme et leur
raison comme des être aux abois tous cherchent à s'évaporer vers les cieux
immenses à l'horizon desquels brillent des lueurs d'apothéose.
Le chancre du siècle est le pogrom qui pétrifie les cœurs
rend opaque la vie et baisse l'entendement. Tout pourra être essayé pour lui
survivre mais seul le rétablissement du lien rompu entre le ciel et la terre
est garant du salut.
Comment parvenir à desserrer l'étau de notre étroite
condition ? Comment débrider l'âme et l'esprit ? Comment les débarrasser de
leur langueur monotone ? Comment voler vers le ciel du bonheur, de la sérénité,
de la délivrance et du salut ? C'est désireux d'apporter une médecine à la
componction de notre âme en réalisant notre vocation spirituelle et de prendre
l'envol vers le ciel de la libération, de la délivrance et du salut que nous nous
sommes conciliés les grâces du Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niasse (RA)
dont l'ouvre a provoqué une révolution copernicienne dans le gotha spirituel
.Il reflète dans tout l'éclat de sa splendeur l'image des savants légataires
des prophètes et marche à contre-courant du thaumaturge, de l'être sanctifié
solitaire dans sa tour de retraite et du prétendu guide religieux, enveloppant
l'inepte raison d'êtres désemparés d'une obscurité blafarde. Il a épousseté les
centres subtils (lataa-iful abd ) de ceux qui se sont donnés à lui pour les
unir dans les liens inextricables des présences divines (hadrâtul ilâhi), leur
a permis d'accéder à la connaissance de la transcendance et de l'immanence
divines et leur a fait retrouver la sérénité des beaux jours par la sur-existence
(bagâ) en le prophète(SAW).Parler de lui, c'est parler de ce qu'il incarne au
plus haut point et dont il a porte très haut l'oriflamme: la connaissance
unitive (Ma'rifat) qui justifie la manifestation et notre présence ici bas.
APERÇU BIOGRAPHIQUE DE CHEIKH IBRAHIM NIASS
Le Cheikh Al Islam est le maître de plus de deux cent
millions (200 000 000) de disciples disséminés dans le monde et dont le moins
illustre est exempt du pire pêché qui enlaidit et engourdit l'homme
l'associationnisme qui a justifié l'envoi de messagers par Dieu à toute
l'humanité il est beaucoup plus appelé Baye au Sénégal car à l'image du
prophète Ibrahim (as) père du pure monothéisme, le Cheikh a ouvré toute sa vie
durant à extirper les croyants de la langue poisseuse de l'associationnisme
afin de les baigner dans la mer purificatrice de l'Unitude divine. Les ouvres
reflétant l'homme, il est considéré à juste titre comme un étirement dans le
temps de la réalité de notre père Ibrahim (AS) dont il a perpétué l'exaltante
mission de purification intérieure.
LA NAISSANCE DU CHEIKH AL ISLAM
Le Cheikh est né de deux parents croyants, nobles, vertueux,
endurants, et cultivant la crainte. Sa mère Astou JANQAA, fille de Ibrahim est
d'une lignée noble. Son père, AL Hadji 'Abdallâhi Niasse, fils de Bakari, fils
de Muhammadu AL Amîn, fils de Samba fils de Ridâ détenait un immense savoir et
maîtrisait le Coran dont il fut un éminent exégète. Il s'est occupé seul de
l'éducation de tous ses enfants, triomphant ainsi sur la volonté des autorités
coloniales d'enseigner le français aux fils de marabouts afin de les bouter
hors de la culture islamique. Cheikh Ibrahim fut sans conteste le plus illustre
d'eux , lui qui naquit un jeudi après ('Asr), le 15 du mois de Rajab en l'an
1320 après l'hégire du Prophète (SAW), soit en 1901 après la naissance de 'Issâ
(AS), dans un village dénommé Taïba niassène localité fondée par son père.
Taïba 1 (qui signifie ce qui est pur) est sémantiquement et
physiquement auréolé d'un halo de pureté dont les senteurs exhalées font
prendre à l'âme qui la hume son essor vers la nue de la perfection. La pureté
de TaÏba lui est-elle intrinsèque? Son épicentre est-elle l'être des ascendants
de Baye qui l'on incarné dans toute sa splendeur? Ou sa pureté est-elle
l'empreinte de celle du Cheikh Al Islam? Quelque soit l'origine de la pureté de
la localité, le voyage vers Taïba est le symbole de l'élan vers la pureté
intérieure dont le terme est la parfaite illumination.
LE CHEIKH AL ISLAM ET SES ETUDES
Le Cheikh Al Islam étudiait le coran sous la direction de
son père et le mémorisa entièrement selon la version «warch» alors qu'il était
dans sa tendre enfance, ce qui lui valut le titre de «Hâfiz». Il rechercha le
savoir, dont il maîtrisait différentes branches, auprès de son père, alors que
la lumière de la beauté divine brillait sur lui et que le secret de la guidée
du Prophète (SAW) était enfoui en lui.
Après le décès de son père, en l'an 1340 de l'hégire, à
l'âge de 76 ans (de l'année lunaire) alors qu'il n'avait que 20ans, il n'étudia
plus chez aucun maître.
Et pourtant la totalité des savants qu'il a croisés durant
ses longs et riches périples ont proclamé l'excellence et la vastitude de son
savoir plus qu'encyclopédique. Il commença l'exégèse du Coran avec une maîtrise
et une originalité stupéfiantes. Il ajoutait dans ses séances plus que n'en
disaient les livres des exégètes et se donnait l'ample liberté d'apporter des
correctifs dans le sens des traductions habituelles. De la lettre du texte
brut, il tirait l'esprit en ne se fondant que sur le Saint livre. Il enseignant
d'ailleurs que c'est le Coran qui lui expliquait le coran. Pour cette raison il
ne s'aidait que du Coran et des Hadith. Pour l'interprétation du livre. Pour sa
première séance d'exégèse du coran, il envoya emprunter à l'un de ses frères le
livre «Hâchiya Sâwi» qui fait autorité dans ce domaine. Celui-ci lui opposa son
refus sans demander de qui il tenait l'autorisation d'une telle initiative. Il
rétorqua à celui qu'il avait dépêché: «Mon frère un tel ne sait-il pas que si
tout le savoir était perdu, je pourrais par la préférence(fadl) et la louange
(rendue à Dieu) ramenait tout ce savoir sans que rien n'y manque?».
Je n'ai emprunté ce livre que par respect et quête de
bénédictions de notre père qui s'en servait, mais nullement pour y baser et
rechercher un quelconque savoir».
De nombreuses communautés d'étudiants, de gens en quête de
savoir et des savants affluaient vers lui. Il disait «Mon ouverture (à Dieu)
était complète alors que j'étais au berceau et c'est depuis, que l'ensemble des
hommes du caché se sont soumis à mes décrets. Aucun pas, d'Est en Ouest, n'est
franchi sinon pour embrasser ma boue (constitutive). Et comment cela
pourrait-il ne pas être alors que mon être est celui de Muhammad (SAW), son essence
s'étant entièrement incarnée en mon être et ma beauté ?
Qui me voit, voit le Prophète (SAW), son essence et sa
forme. Tous mes contemporains sont saufs et s'élèvent à l'exception de celui
qui refuse de suivre ma voie, prisonnier qu'il est de sa passion.
Ce que j'avance, je ne l'énonce ni sous l'emprise de
l'euphorie, ni à des fins de prosélytisme. Je suis celui qui accorde à chacun
des élus mon aval avant qu'il ne soit agréé. C'est par moi que guérira l'énorme
plaie du monde. C'est par mon effusion que la religion élèvera son étendard.
Qui veut viendra à cette effusion de grâces divines avant sa mort, qui veut t
également se détournera comme le font les damnés Quiconque cherche à éteindre
cette lumière, Allah refuse de l'éteindre quelques répulsions qu'en éprouve mes
ennemis»
QUELQUES QUALITES DE CHEIKH IBRAHIM NIASS
Le Cheikh possédait de très belles et nobles qualités,
toutes marquées du sceau de la complétude lesquelles suscitaient l'attirance de
tous ceux qui le connurent. Il entretenait des relations avec des personnes de
nationalités diverses. Il ne proférait que les meilleures paroles et était
d'une grande générosité. Il était véridique et son cœur pur était rempli de
crainte pieuse. Il était magnanime et disait «j'ai un regard pour le fils d'Adam
par lequel il m'est impossible de le détester». Il était toujours occupé et ne
connu jamais de moments de répit. Il n'était pas prisonnier du repos et du
prélassement. Il dit un jour à un de ses fils : «Tu ne dois accorder aucun
crédit au mot repos dans ce monde, car il n'y en point». Il était tour à tour
l'Imam qui lisait les prônes et dirigeait les prières, le professeur émérite,
le juge droit et juste, le prêcheur vivifiant, l'éducateur et l'élévateur aux
hautes stations spirituelles, l'invoquant par le zikr, l'exégète et le savant
au savoir pur et sublime. Il était un lecteur assidu du Coran qu'il clôturait
bi hebdomadairement: il lisait et récitait hebdomadairement le Saint Livre. Il
était très préoccupait par la communauté de Muhammad (SAW) et disait : «Mon
dessein est de la conduire à la présence du Bon Très Miséricordieux qu'est
Allah». Il n'adoreront ainsi plus personne sinon Allah. Il tenait en estime ses
disciples et les couvrit de bienfaits qui les lièrent à sa personne au point
qu'un noble savant mauritanien Al Mukhtar Old Muhamd Baba écrivit ses vers :
«Je suis l'esclave du Cheikh Ibrahim. S'il veux il me vend, s'il veut il
m'anobli. Il m'a asservi par les honneur, car l'honneur possède le noble.» Il
plaçait une solide confiance en Dieu et le priait en toute pitié malgré la
faveur qui lui était accordé. Il disait : «Allah m'a donné le savoir et le
pouvoir d'agir sur les choses. Si j'ordonne en disant «soit» mon injonction
sera suivi sans tarder d'effet. Mais j'ai pris Allah pour garant. Je ne suis
pas et c'est par l'ordre divin que j'agis. Cela par politesse et bonne
conduite. Pour cela il m'a choisi (pour être son) ami.» Beaucoup de gens ont
agit autrement après avoir bénéficier du secret du «Kun», Soit ! Il était doux,
indulgent, patient et ne nourrissait aucune animosité pour ses ennemis.
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