vendredi 16 septembre 2016

L'INITIATION ET LA NÉCESSITE D'UNE VOIE SPIRITUELLE POUR TOUT HOMME POUR OBTENIR LA LIBÉRATION SPIRITUELLE
Involution et Evolution
   L'Homme a connu une involution et il est capable d'une évolution. C'est ce que nous relate Mawlana Cheikh Ahmad-At-Tijân (Que Dieu l'agrée) dans un passage du célèbre ouvrage intitulé Al-Jawâhir-al-Ma'ânî dont voici un extrait significatif :
 La Nature Primordiale de l'Homme
Parlant de ce qu'est la réalité archétypique et le potentiel psycho-spirituel de l'Homme, le plus grand maître soufi, Cheikh Ahmad-At-Tijân (Qu’Allah sanctifie son précieux secret), évoque dans Jawâhir-al-Ma'ânî :
إِنَّ الرُّوحَ الإِنْسَانِيَّ الْمُدَبَّرَ لِلْجِسْمِ كَانَ قَبْلَ التَّرْكِيبِ فِي الْجِسْمِ مَخْلُوقاً مِنْ صَفَاءِ صَفْوَةِ النُّورِ الإِلهِـي ، وَأَوْدَعَ فِيهِ سُبْحَانَهُ وَتَعَالَى مِنْ أَسْرَارِهِ وَعُلُومِهِ وَمَعَارِفِهِ مَا لاَ تُدْرَكُ لَهُ غَايَةٌ وَلاَ يُوقَفُ لَهُ عَلَى حَدٍ وَلاَنِهَايَةٍ
« L'esprit humain insufflé dans le corps était, dans l'état qui précède sa connexion dans la matière, une saine entité issue de la pureté absolue de la Lumière divine. Allâh en fit dépositaire d'innombrables secrets, connaissances et intellections émanant de Lui et dont on ne peut saisir leur portée si immense ni appréhender leurs illimités et infinités, lesquelles touchent les amplitudes les plus sublimes.»
Mawlana Cheikh Ahmad Tijânî nous fait comprendre ici que l'être humain est non seulement un corps, mais également et principalement un esprit. Et que l'esprit humain (ar-rûh-al-insânî), principe immortel et intemporel, n'a jamais cessé et ne cessera jamais d'être. Il était, il est et il sera. Il a existé de toute éternité (azâlan) et ne cesse d'exister éternellement (abadan) dans les sublimités de la pureté et de l'immutabilité.
Créé parfait puis maintenu au sein de l'environnement divin, qui est un espace universel d'intériorité, d'intimité, de communion, de tranquillité et de stabilité; l'esprit eu à siéger auprès de Dieu où il séjourna dans la pureté la plus totale et la contemplation la plus directe et la plus absolue. Durant son séjour au sein de la divinité, l'esprit, issu de la lumière essentielle, fut doté d'une aptitude infinie à cerner les « innombrables secrets, connaissances et intellections » émanant de Dieu.
Il est donc clair et évident que l'être adamique n'est pas parvenu à l'existence seulement quand il fût revêtu de ses attributs physiques et est apparu dans le domaine matériel, monde de la perception sensible. Non, le Souffle de Dieu, de toute éternité, a été et sera dans les sublimités de la sanctification. En d'autres termes, l'être spirituel est antérieur à l'être physique, car c'est de tout temps, dans une création qui n'a jamais eu de commencement, « qu'une saine créature issue de la pureté absolue de la Lumière divine » a existé pour connaître le Créateur, telle que dépeinte par Cheikh Ahmad Tijânî, qui souligne dans la suite de ce même passage du Jawâhir-al-Ma'ânî :
وَكَانَتِ الرُّوحُ فِي ذَلِكَ الْوَقْتِ تَامَةَ الْمَعْرِفَةِ بِاللهِ تَعَالَى، كَامِلَةَ الصَّفَاءِ وَالتَّمْكِينِ مِنْ مُطَالَعَةِ الْحَضْرَةِ الْإِلَهِيَّةِ، تَامَةَ الْعِلْمِ بِمَا تَشْمُلُ عَلَيْهِ الْحَضْرَةُ الْإِلَهِيَّةُ مِنَ الْعُلُومِ وَالْمَعَارِفِ غَيْرَ جَاهِلَةٍ بِشَيْءٍ مِنْهَا
« L'esprit possédait alors une connaissance complète et parfaite de Dieu exalté soit-il! mais aussi une pureté totale et une haute stabilité dans ses ascensions au sein de la Divine Présence. Il possédait également une science complète, dépourvue de toute ignorance, sur tout ce que renfermait la Divine Présence comme connaissances et intellections. »
L'esprit humain renfermait, depuis le commencement qui n'a pas de commencement, une connaissance intégrale et absolue de tout ce qui a trait à la divinité. Il jouissait d'une contemplation totale de la Vérité, dans la Vérité, pour la Vérité et par la Vérité. Il résidait également dans sa perfection originelle et in-changeante, en étant établi dans un état permanent et immuable, un état d'intériorité et de fusion en le divin.
Divine émanation procédant de l'Etre pur et résidant en Lui, l'esprit humain n'était donc ni extérieur à l'Essence divine, ni différente d'Elle. Il était de même nature que Dieu, et entretenait avec Lui une étroite relation d'unité, d'identité sans dualité, d'intimité et de familiarité. L'être spirituel, établi à l'intérieur de la Réalité ultime indifférenciée, était en effet dans l'état d'innocence et de pureté totale, c'est-à-dire dans l'état où il existait dans son essence sans que rien qui vient du dehors n'y soit mêlé sans qu'il fût possible de parler d'extériorité. Dans cette phase de l'existence, l'esprit humain, affranchi de toutes limites, ne vivait qu'en, par et pour Dieu. Il existait, mais son existence était en union totale avec l'essence divine. Il n'avait ni individualité, ni identité propre. Il ne possédait d'autre moi que le moi divin.
En d'autres termes, il n'y avait dans cette station ni indice, ni aspect, ni forme, permettant d'établir une quelconque distinction entre Dieu et l'esprit humain. Celui-ci s'exprimait dans l'absolue nudité de son essence en union totale avec l'Être divin; tout indice de son identité était encore absent. Privé de toute empreinte d'individualité et dénudé de toute trace d'existence propre, l'esprit humain était par conséquent au summum de sa pureté, au comble de sa béatitude, au zénith de son dévoilement et au firmament de sa connaissance. L'Homme, considéré à cette phase de son existence, était alors un esprit sans corps, étant entendu ici qu'esprit et corps sont non point deux choses, -mais deux états, deux faces indissociables d'une même Étoffe cosmique, établies au sein d'un même Espace Universel.
En bref, l'être adamique, couronné de gloire et d'honneur, vivait dans la prééternité la plénitude de l'Unité et la totalité de la Connaissance. Autrement dit, avant même la manifestation de ses principes physiques dans l'ordre créaturel, l'Adam spirituel existait déjà dans la prééternité. Dieu lui avait inculqué la Science qui concerne toute Sa divine Instance et l'avait gratifié de la « connaissance complète et parfaite » de Sa Majestueuse Essence. L'Adam spirituel renfermait ainsi tous les Noms divins car étant créé « à l'image de Dieu ».
Dans cet état spirituel, l'être adamique possédait alors la connaissance de tous les Noms divins, donc de tout ce que l'humanité sait aujourd'hui et de tout ce qu'elle saura dans l'avenir[1] et ce jusqu'à l'éternité. C'est parce que ces noms divins sont consubstantiels à l'être essentiel de l'Homme. L'Homme, ainsi appréhendé comme étant «la Somme des Noms divins » (majmû'ul-asmâ'il-ilâhiyya), se connaissait parfaitement et à juste titre, connaissait absolument Dieu car n'étant pas autre que Dieu.
Cependant, suite à son insertion dans la matière et donc à sa manifestation dans l'ordre créaturel, il n'eut plus le souvenir de tous les Noms que Dieu lui avait insufflés ; ce qui provoqua sa dégénérescence et sa dégradation traductions de son penchant immodérée pour l'extériorité.
([1] - Mais cette connaissance est plus élevée et sublime que le savoir actuel de l'humanité qui n'est qu'un sous-produit. Cette connaissance inclut le savoir humain actuel, passé et à venir mais concerne essentiellement et avant tout la connaissance des sublimes et grands mystères)

La dégénérescence spirituelle : l'oubli
La descente de l'esprit dans les ténèbres du corps lui a temporairement fait perdre sa pureté et sa perfection inhérentes à sa nature supérieure et lui a aussi fait oublier ses connaissances d'essence divine. Ainsi passa-t-il à un état avilissant d'impureté, d'imperfection et d'ignorance. C'est ce que souligne le Cheikh Ahmad-At-Tijân dans la suite de son exposé :
ثُمَّ لَمَّا تَرْكَبَتْ فِي قَارُورَةِ الْجِسْمِ وَتَلْطَخَتْ بِأَدْرَانِهِ وَانْعَكَسَتْ نِسْبَتُهَا الَّتِي هِيَ غَايَةُ الصَّفَاءِ وَالضَّوْءِ إِلَى نِسْبَةِ الْجِسْمِ الَّذِي هُوَ فِي غَايَةِ الظّلاَمِ وَالْكَثَافَةِ، اِحْتَجَبَتْ عَنْهَا تِلْكَ الْعُلُومَ وَالْمَعَارِفَ الَّتِي كَانَتْ فِيهَا قَبْلَ تَرْكِيبِهَا فِي الْجِسْمِ وَاسْتَمَدَ لَهَا هَذَا الْحِجَابَ مِنْ نَشْأَةِ الْجِسْمِ دَائِمًا
« Quand l'esprit monta sur son organe de locomotion qu'est le corps, se souilla en raison de la nébulosité de ce dernier, passa de l'état de pureté et de clarté inhérente à sa nature supérieure et originelle à l'état inverse d'obscurité et d'opacité propre au corps concupiscent, les connaissances et intellections qu'il détenait antérieurement à sa descente dans le corps se dissimulèrent instantanément et s'occultèrent. »
Le passage des plans supérieurs aux plans sensibles entraîna une profonde mutation du sujet. Celui-ci se retrouve voilé par la trace des illusions de l'ego ainsi que par le brouillard des sens de sorte que les vérités essentielles qu'il appréhendait auparavant lui furent désormais occultées.
Au milieu de cette dense obscurité, de cette grossièreté du domaine physique, l'individu ne perçoit plus sa véritable identité, car la perception de celle-ci est obscurcie en lui par une connaissance erronée de lui-même. En d'autres termes, il y a à la base une erreur sur la connaissance que l'individu se fait de lui-même, de son véritable « moi ». Quand il dit « moi », il pense à son corps. Sa conscience de son corps, de son « moi humain », n'est alors que limitatrice et dissimulatrice de la vérité fondamentale de son être essentiel, c'est-à-dire de son « Soi divin ».
Se focalisant trop sur son corps, s'identifiant entièrement à lui, refusant par sa façon d'être qui découle d'une pure ignorance d'actualiser son principe fondamental qu'est l'esprit, l'individu a fini par se perdre dans le labyrinthe des apparences et du multiple, perdition qui lui empêche finalement de vivre la plénitude de l'unité.
Il importe alors de savoir, comme on l'a déjà évoqué, que l'enveloppe corporelle dont nous nous revêtons ne correspond nullement à notre être véritable. Le grand Maître soufi éclaircit cette vérité dans la suite de ce passage du Jawâhir-al-Ma'ânî :

وَإِنَّمَا هَذَا الْجِسْمَ الظَّاهِرَ لِرُوحِهِ كَالثَّوْبِ الْمَلْبُوسِ. فَلَيْسَ الْإِنْسَانُ إِلاَّ الرُّوحَ، ثُمَّ هُوَ الْآنَ فِي حِجَابٍ عَنْ دَرْكِ حَقِيقَةِ رُوحِهِ، لاَ يَعْلَمُهَا وَلاَ يُدْرِكُهَا وَهِيَ عَيْنُهُ
« Ce corps patent n'est simplement que l'habit provisoire porté par l'esprit latent. En vérité, l'Homme n'est autre que l'esprit. Cependant, voilé qu'il est présentement par l'enveloppe corporelle, il lui est difficile d'appréhender sa réalité foncièrement spirituelle. Il ne réalise pas que ce qui détermine son existence pure et qui constitue son essence propre, c'est exactement cette entité spirituelle, qui reste et demeure sa seule et unique réalité ontologique.»
Le principe qui résume toute la métaphysique de Cheikh Ahmad Tijân, et qui constitue la clef de voûte de son enseignement est donc contenu dans cette affirmation que « la nature de l'Homme est purement spirituelle ».
L'esprit qui est le principe même de l'être manifesté, se distingue radicalement du corps qui est l'élément concupiscible sujet aux appétits inférieurs. Le corps est le fardeau érotique, résidence des désirs fuligineux qui désorientent le cour, rend opaque la vue et baisse l'entendement. Il est comme une espèce de prison où l'esprit est enchaîné comme l'huître l'est à sa coquille. Le corps est ce « mal » nécessaire dans le monde physique qui infecte et contamine notre esprit en nous tenant en esclavage » et en causant « mille entraves à notre quête de vérité». Le corps contamine l'esprit en nous détournant du Bonheur, de la Vérité et de la Béatitude.
L'essentiel sur terre est de délivrer l'esprit de la dépouille du moi en prenant conscience que l'enveloppe corporelle qui nous couvre et nous « individualise » est fondamentalement différente de ce qu'est « notre véritable personne ». Ce corps n'est nullement nous et ne nous appartient en aucune manière; nous nous en parons simplement dans l'état physique factice, et il nous introduit auprès du Monde de l'ici-bas qui n'est que pure illusion au regard du monde spirituel.
Parvenir à la claire conscience de cette vérité par la connaissance unitive (Ma'rifat) en choisissant une vie contemplative et de détachement intérieur des choses mondaines, voilà tout ce qui justifie notre présence ici bas. Il faut donc se garder de considérer la dégénérescence de l'Homme comme étant une détérioration, une involution irréversible. Il y a bien une voix de l'esprit en nous qui désire une évolution. La volonté de s'arracher de l'humaine condition fait bien partie de la lutte de l'Homme. Créé à l'image de Dieu, le but de son évolution spirituelle est précisément de réfléchir cette image, c'est-à-dire d'exprimer sa nature divine à travers ses pensées, ses paroles et ses actions par l'actualisation de cette nature même.
Mais, dira-t-on, qu'est-ce qui permet de libérer l'intelligence, d'éveiller la sensibilité, de secouer le joug de l'illusion et d'inciter au travail d'une constante lucidité ?

Le moyen de libération spirituelle
L'Homme a la capacité de découvrir en lui tous les Noms, insufflés par Dieu. Il a des aspirations ascensionnelles. Cheikh Ahmad Tijânî nous enseigne qu'il y'a une possibilité pour notre esprit de retrouver l'Unité originelle et se fondre en elle. Quel est le moyen de notre libération ? Demandera-ton. A Cheikh Ahmad Tijânî de répondre :
فَإِذَا أَرَادَ اللهُ لَهُ بُلُوغَ الْمَعْرِفَةَ وَصَفَائِهَا رَفَعَ لَهُ الْحِجَابَ عَنْ حَقِيقَةِ رُوحِهِ فَأَدْرَكَ حَقِيقَتَهَا إِدْرَاكًا ذَوْقِيًّا وَكَشْفًا عَيْنِيًّا وَأَدْرَكَ مَا أَوْدَعَ فِيهَا مِنَ الْعُلُومِ وَالْأَسْرَارِ. فَهِيَ الْآنَ مُحْتَجِبَةً عَنْهُ وَهُوَ عَيْنُهَا
« Si Dieu désire faire atteindre à l'Homme la connaissance et la pureté originelle de son principe lumineux immortel, Il lui ôte alors le rideau utopique et lui fait ainsi percevoir, par goût intuitif et dévoilement pénétrant, sa réalité supra-humaine et omnitemporelle. Aussi accédera-t-il à la conquête active des connaissances et secrets inhérents à son être céleste. Bien que caractérisant sa nature essentielle et sa personnalité authentique, l'esprit se trouve actuellement entièrement voilé à l'Homme. » Cf. JM
Le chemin de la libération de l'esprit passe d'abord par le constat et la reconnaissance du mal et des malades. Le mal, c'est le péché d'extériorité commis par l'individu en affirmant son « moi humain», niant ainsi son « Soi divin ». Le malade, c'est l'homme dégradé, car ayant perdu le souvenir de sa nature spirituelle ou divine, prétendant ainsi être ce qu'il n'est pas. Selon la tradition (sunna), les hommes auraient été appelés « an-nâs » parce qu'ils ont oublié (nisyân) l'Alliance qu'ils ont conclu avec Dieu, à savoir la proclamation de Son Unicité (At-Tawhîd) énoncé dans la formule de témoignage de la foi (Shahâda) : « Lâ ilâha illal-Lâh, Muhammadur-Rasûlul-Lâh » dont la traduction sous un rapport est «Pas de divinité en dehors de la seule réalité divine et le Loué (sas) est sa Manifestation Absolue».
En vérité, tant que subsiste une trace de la condition de créature dans l' « Oil » de l'Homme, le lever du « Soleil Divin » ne se produira jamais sur son Cour. « La Vérité ne se dévoile qu'à celui qui efface sa propre trace et perd jusqu'à son nom ! » dira le Cheikh-Al-Akbar, Ibn Arabi (in : La parure des Abdâl). Le chemin spirituel nous fait donc redécouvrir notre nature spirituelle oubliée en nous frayant la voie à l'effacement de notre individualité humaine devant le principe divin.

Cette redécouverte passe donc par une négation de ce que nous prétendons être qui n'est qu'une nature seconde dégradée. C'est dire que la vision de notre principe divin n'a lieu que notre extinction à nous-mêmes, c'est-à-dire à notre nature humaine. Car le soleil de Sa Réalité Essentielle (al-Haqîqatul-ilâhiyya), une fois qu'il darde ses rayons dans le cour du cheminant préféré d'entre les serviteurs, en ôte l'obscurité qui couvrit ce divin siège alors assombri par la brume et la grisaille de l'égo-théisme (adoration du moi) fruit de l'égotisme (valorisation excessive du moi). Par conséquent, tout comme on voit de nouveau l'éclat immuable du soleil, une fois dissipés les nuages qui le masquaient, un tel cheminant, présentement gratifié d'un cour pur et éthéré, d'un cour vide des maladies des doutes et des illusions, perçoit de nouveau sa nature spirituelle, précédemment abandonnée à l'oubli.

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INITIATION SELON RENÉ GUENON

L’état primordial et l’apparition de l’initiation
Dans un article du Voile d’Isis d’avril 1934 sur « L’initiation et les métiers », Guénon résume en une page l’apparition de l’initiation rendue nécessaire par suite du déclin cyclique de l’humanité. Envisageant l’histoire humaine d’après les lois cycliques, il affirme que l’homme perdit l’état primordial et cette première perte fut suivie par une obscuration graduelle de sa conscience. Dès lors, écrit notre auteur,

l’initiation devint nécessaire pour permettre à l’homme de retrouver, avec cette conscience, l’état antérieur auquel elle est inhérente ; tel est en effet le premier de ses buts, celui qu’elle se propose le plus immédiatement. Cela, pour être possible implique une transmission remontant, par une « chaîne » ininterrompue, jusqu’à l’état qu’il s’agit de restaurer, et ainsi, de proche en proche, jusqu’à l’« état primordial » lui-même ; et encore, l’initiation ne s’arrêtant pas là, et les « petits mystères » n’étant que la préparation aux « grands mystères », c’est-à-dire à la prise de possession des états supérieurs de l’être, il faut remonter au-delà même des origines de l’humanité. (M, 77) 

Autrement dit, suivant la conception guénonienne, chez « l’homme primordial », naturellement proche du Principe, « l’état primordial » était spontané et l’initiation n’avait pas de raison d’être. Apparue dans l’âge sombre, celle-ci est nécessaire en raison de la marche descendante du cycle et de la dégénérescence spirituelle de l’humanité (cf. IRS, 52). Pour Guénon, la fonction de l’initiation est de rétablir dans l’homme l’état primordial, spontané à l’époque paradisiaque, mais qui représente aujourd’hui un haut degré initiatique (AI, 31-32). Comme la Tradition, l’initiation est unique en son essence, bien qu’elle revête des formes et des modalités multiples (AI, 70-71). D’origine non-humaine, elle remonte selon Guénon à l’époque primordiale, à un monde sans temps qui échappe à toute historicité (AI, 57-58). Par la suite, l’initiation a été transmise au cours des âges par le biais de centres initiatiques, rattachés au centre suprême et constitués à son image (AI, 65). Il y a ainsi, de l’état primordial jusqu’à nos jours, une chaîne de transmission régulière et ininterrompue, que Guénon appelle la « chaîne de la tradition » ou la « chaîne initiatique » et qui rattache l’homme, par l’initiation, à la tradition et à l’état primordiaux (FTCC, 66). Aussi, dans l’état actuel de l’humanité, et même dans le monde chrétien (Guénon cite l’exemple de Jacob Böhme), il n’est pas d’autre moyen possible que l’initiation pour accéder à la réalisation de l’état primordial et, par la suite, des états supérieurs (IRS, 52-54 et 57).

De fait, Guénon a insisté sur le fait que l’accès à la connaissance ésotérique ou métaphysique implique le rattachement à une forme traditionnelle spécifique. Dans un article de 1949, il évoque la nécessité « d’une adhésion effective avec toutes les conséquences qu’elle implique, y compris la pratique des rites de cette tradition » (EH, 116). Il ajoute qu’une telle adhésion est la condition pour accéder finalement à la tradition primordiale, qu’il identifie auSanâtana Dharma, lequel est selon lui la source unique de toutes les formes traditionnelles. Après avoir évoqué « un rattachement réel et régulier » à une tradition, il poursuit :

C’est pourtant là le point de départ dont nul ne peut se dispenser, et ce n’est qu’ensuite que chacun pourra, suivant la mesure de ses capacités, chercher à aller plus loin ; il ne s’agit pas là, en effet, de spéculations dans le vide, mais d’une connaissance qui doit être essentiellement ordonnée en vue d’une réalisation spirituelle. C’est seulement par là que, de l’intérieur des traditions, et nous pourrions dire plus exactement encore de leur centre même, si l’on réussit à y parvenir, on peut prendre réellement conscience de ce qui constitue leur unité essentielle et fondamentale, donc atteindre véritablement la pleine connaissance du Sanâtana Dharma. (EH, 116) 


L’initiation et la voie initiatique
Pour Guénon, l’initiation est « la transmission d’une influence spirituelle, transmission qui ne peut s’effectuer que par le moyen d’une organisation traditionnelle régulière » (AI, 53). Véhiculée par le rite, la transmission de l’influence spirituelle ne constitue pour l’initié qu’un point de départ. En effet, cette initiation virtuelle doit devenir effective, grâce à un « travail intérieur de réalisation » guidé par un enseignement initiatique et employant essentiellement les symboles et les rites (AI, 198-201). L’initiation conduit l’initié, dont Guénon a souligné par ailleurs les nécessaires qualifications (AI, 96-108), à une mort puis à une naissance initiatiques. Cette seconde naissance est suivie par une seconde mort et une troisième naissance, lorsque l’initié accède aux degrés supra-individuels de son être (AI, 178-181). Dans les Aperçus sur l’initiation, Guénon écrit que « l’initiation, en tant que "seconde naissance", n’est pas autre chose au fond que l’"actualisation", dans l’être humain, du principe même qui, dans la manifestation universelle, apparaît comme l’"Avatâra éternel" » (AI, 301). Cet Avatâra éternel, l’auteur le précise dans une note du même chapitre, n’est pas un Avatâra particulier, mais « le principe même de tous les Avatâras, de même que, au point de vue de la tradition islamique, Er-Rûh el-muhammadiyah est le principe de toutes les manifestations prophétiques, et que ce principe est à l’origine même de la création. » (AI, 300). Dans le chapitre précédent du même ouvrage, Guénon écrit que les expressions « En-Nûr el-muhammadî » et « Er-Rûh el-muhammadiyah » sont équivalentes et désignent « la forme principielle et totale de l’"Homme Universel" » (AI, 295). Grâce à l’actualisation de l’Avatâra opérée par la démarche initiatique, l’homme est rattaché directement à la lumière divine, de nature universelle, et qui n’est autre finalement que le Verbe divin.

Entre 1948 et 1950, Guénon va préciser le rôle du maître ou guru, nécessaire pour rendre l’initiation effective (IRS, 164). Pour être légitime, le guru doit être rattaché à une tradition, dont il est le représentant (IRS, 167-172). Le guru représente le guru intérieur que chaque être porte en lui (IRS, 165, 168). C’est pourquoi, écrit notre auteur, le guru est seulement nécessaire dans les premières étapes de la réalisation spirituelle, jusqu’à ce que soit éveillé le guruintérieur de l’initié. Il ajoute par ailleurs que dans certaines formes d’initiation, il n’y a pas de guru, et le rôle de maître est assuré «par une influence spirituelle effectivement présente » au cours d’un travail initiatique collectif (IRS, 189 et 188).

Guénon envisage par ailleurs la progression initiatique comme une démarche essentiellement technique. Dans une lettre à F. G. Galvao du 24 août 1950, il recommandait d’aller au Mont Athos, « être admis à y résider pendant un certain temps, et gagner suffisamment la confiance des moines pour obtenir de l’un d’eux la transmission et les instructions techniques voulues […] » [1]. Une lettre à Louis Caudron du 30 août 1935 le montre également privilégier plus l’aspect technique de la méthode initiatique que ses implications humaines, psychologiques et subjectives :

Les rites ont une efficacité par eux-mêmes, mais il est bien évident que l’attention et la concentration la renforcent notablement. [2] 

Guénon affirme que l’homme doit s’investir dans le processus initiatique, mais il écrit néanmoins que les rites ont « une efficacité par eux-mêmes » et agissent ainsi sur l’être presque indépendamment de ses dispositions intérieures. Un troisième extrait de lettre témoigne également d’une certaine désincarnation de la voie initiatique. À propos de la tariqa fondée et dirigée par Schuon, Guénon écrivait à Louis Caudron le 17 octobre 1950 :

Si j’ai dit autrefois que la tariqa était « le seul aboutissement de mon œuvre » (ce qui du reste était vrai à cette époque), il doit être bien entendu qu’il s’agissait en cela de la tariqa elle-même, ce qui n’a absolument rien à voir avec « l’œuvre de S. A. [Schuon] » ; je pensais encore qu’il devait s’agir d’unetariqa « normale », dans laquelle il n’aurait dû avoir rien d’autre à faire que de remplir la fonction de « transmetteur » et de se conformer strictement à l’enseignement traditionnel, sans introduire aucune innovation ayant un caractère « personnel ».[3] 

Il peut sembler, d’après cette lettre, que Guénon envisageait la tariqa comme un cadre initiatique, au sein duquel Schuon n’aurait eu qu’un simple rôle de transmetteur presque interchangeable. Comme dans sa vision des religions, Guénon tend à sous-estimer, sans doute en raison de sa personnalité et de son propre parcours, l’importance du facteur humain et de la personnalité du maître dans les organisations initiatiques. De fait, la démarche initiatique évoquée dans l’œuvre guénonienne apparaît comme un processus quelque peu abstrait, impersonnel, technique et presque « mécanique », tant les problématiques humaines sont passées sous silence ou trop peu explicites.


L’initiation n’est pas la mystique
Dans l’Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues, Guénon soulignait déjà la différence qui existe selon lui entre la réalisation métaphysique et les états mystiques, avec des arguments qu’il reprendra par la suite sans les modifier. La réalisation mystique, écrit-il, ne sort pas du domaine religieux et individuel, même si elle est plus qu’une « connaissance simplement théorique » (IGEDH, 147). Dans L’ésotérisme de Dante, il réaffirme encore la différence entre les mystiques et les initiés : les premiers se limitent à l’état édénique, alors que les seconds accèdent aux états supra-individuels (ED, 47). Mais c’est dans ses articles sur l’initiation que Guénon développe plus largement cette différence entre initiation et mystique, en lui consacrant notamment le premier chapitre des Aperçus sur l’initiation (« Voie initiatique et voie mystique »). Dans ce chapitre, il affirme que la mystique est propre à l’Occident chrétien (AI, 15). Incompatible avec la voie initiatique (AI, 14), elle n’appartient qu’à l’exotérisme (AI, 17) et au domaine religieux (AI, 14). Elle se caractérise par la passivité (AI, 14) et – Guénon l’ajoute dans d’autres chapitres du même livre – par la sentimentalité (AI, 21), par l’irrégularité (AI, 32), par des états extatiques (AI, 28) et par une connaissance toujours affectée « par un mélange de sentiment et d’imagination » (AI, 30).

À la mystique, Guénon oppose, tout au long de ses Aperçus sur l’initiation, un processus initiatique méthodique, actif et précis. L’initiation, écrit-il, est active (AI, 17) : elle suppose un contrôle rigoureux et méthodique (AI, 18, 29-30, 213), reposant sur des lois scientifiques et des techniques rigoureuses (AI, 111). Alors que les états mystiques sont passagers, l’initiation, selon lui, est permanente (AI, 112). Dans un article de juin 1947 (« Contemplation directe et contemplation par reflet »), il distingue radicalement la connaissance mystique de la connaissance initiatique. Pour lui, la mystique s’arrête à une étape secondaire, en l’occurrence l’état primordial, et contemple la Réalité divine par reflet à l’intérieur même de cet état et dans les limites de l’individualité humaine. La démarche initiatique, en revanche, dépasserait cette étape pour accéder aux états supra-humains et finalement à l’Identité suprême. Autrement dit, l’initié dépasserait le reflet de l’état primordial, monterait vers Atmâ par le rayon des états supérieurs, et parviendrait à la Source, à l’identité suprême (IRS, 130-135).


Les organisations initiatiques régulières
Dans un chapitre des Aperçus sur l’initiation, publié d’abord comme article en novembre 1932, Guénon affirme avoir effectué, sur les organisations initiatiques, des investigations « en un temps déjà lointain » (AI, 41). Il en conclut formellement que, hormis « la survivance possible de quelques rares groupements d’hermétisme chrétien du moyen âge », seules deux organisation initiatiques occidentales, « si déchues soient-elles », peuvent revendiquer « une origine traditionnelle authentique et une transmission initiatique réelle » : le compagnonnage et la franc-maçonnerie (AI, 41).

Toutefois, dans sa correspondance, Guénon se montre souvent sceptique quant à la valeur initiatique de la franc-maçonnerie. Dans une lettre à Eric Ollivier, datée du 26 septembre 1946, Guénon écrit : « La Maçonnerie et le Compagnonnage peuvent toujours transmettre une initiation virtuelle, mais, dans l’état actuel des choses, il ne faut pas compter y trouver le moindre appui pour aller plus loin, car on n’y soupçonne même pas ce que peut être une réalisation métaphysique. » [4] Cette dernière portion de phrase est d’ailleurs intéressante : Guénon reconnaît que la franc-maçonnerie et le compagnonnage offrent la possibilité de dépasser l’état primordial et d’obtenir une réalisation métaphysique, alors même qu’il affirmait que ces deux organisations initiatiques se limitent aux petits mystères, et donc à l’état édénique [5] Toujours est-il que le principal reproche que notre auteur adresse à l’encontre de la franc-maçonnerie est un défaut de méthode initiatique. Dans une lettre à Louis Caudron du 4 avril 1938, il écrit : « ce qui manque à la Maçonnerie, du fait qu’elle est devenue simplement "spéculative", ce sont en somme les moyens de passer d’une initiation virtuelle (toujours valable comme telle) à une initiation effective » [6]. Dans une lettre précédente, adressée au même correspondant et datée du 15 janvier 1935, il faisait part des difficultés à restaurer « la tradition initiatique occidentale ». Il citait le cas de plusieurs personnes de sa connaissance, qui « ont déjà eu, depuis un certain temps, l’idée de constituer une loge maçonnique ayant un caractère vraiment initiatique, mais elles n’ont pas pu y réussir jusqu’ici », en raison, précise Guénon, du recrutement des premiers éléments et d’autres questions comme celle « du rattachement à une Obédience » [7].

Quant au christianisme occidental, Guénon ne lui reconnaît que des possibilités restreintes. Contrairement à Schuon qui, dans un article de juillet-août 1948, interprétait les sacrements chrétiens comme des rites initiatiques [8], Guénon considère le christianisme comme un simple exotérisme religieux. Néanmoins, en réponse aux « Mystères christiques » de Schuon, il développera en 1949 la thèse d’un christianisme originellement initiatique, mais qui serait devenu « une religion au sens propre de ce mot » au moins à l’époque de Constantin (AEC, 28). Cette thèse, éminemment problématique et bien réfutée par Borella [9], contredit par ailleurs l’affirmation de Guénon, selon laquelle l’exotérisme et l’ésotérisme sont de nature différente (AI, 26-27). En effet, s’il n’existe aucune continuité entre l’exotérisme et l’ésotérisme, qui sont dans le même rapport que le corps et l’esprit selon notre auteur (cf. AI, 75), comment peut-il y avoir transformation d’un ésotérisme en religion ? Quoi qu’il en soit, avant ces considérations nées d’une opposition avec Schuon, Guénon ne voyait de possibilités initiatiques dans le christianisme que dans le cadre de certaines organisations fermées. Dans l’article consacré à la « régularité initiatique » (AI, 41), il limite d’ailleurs considérablement la portée des organisations chrétiennes ayant pu subsister jusqu’à l’époque moderne, puisqu’il parle de « groupements d’hermétisme chrétien ». Or l’hermétisme, dans la perspective guénonienne, ne concerne que des voies menant aux petits mystères.

[…]

De fait, Guénon n’envisage pratiquement que le soufisme comme possibilité initiatique. Dans la première lettre qu’il adresse à Schuon, le 5 juin 1931, il affirme que dans la perspective de l’adhésion à une tradition orientale, « l’Islam est la forme la moins éloignée de l’Occident », en ajoutant qu’elle est « aussi la seule pour laquelle la question d’origine n’a à se poser en aucune façon et ne peut jamais constituer un obstacle. » [10] Dans la même lettre, il exclut le christianisme oriental (Grecs, Coptes, Syriens) : « je ne crois pas qu’il y subsiste grand-chose en fait de compréhension profonde », écrit-il, à l’exception de « quelques vieux moines coptes », mais « retirés en une région presque inaccessible » et qui « n’admettent plus de nouveaux venus parmi eux » [11]. Le 27 juin 1936, dans une lettre à Louis Caudron, Guénon affirme également que « la forme islamique est la seule qui se prête à faire quelque chose en Europe » et avoue n’avoir « jamais beaucoup compté » sur une « restauration initiatique en mode occidental » [12].


QUESTIONS ET PROBLÈMES
Dans une suite d’articles parus respectivement en septembre, novembre et décembre 1932 dans le Voile d’Isis [13], Guénon fait de l’initiation et de l’appartenance à une organisation initiatique une condition sine qua non de l’accès à la réalisation intellectuelle. Toutefois, dans ses textes antérieurs, l’initiation ne revêt pas de caractère obligatoire et n’est même pas mentionnée. Dans Orient et Occident (1924), il écrit que l’étude « vraie et profonde » des doctrines orientales peut réveiller l’intellectualité occidentale (OO, 203) : il n’est pas question d’initiation, mais d’un travail entrepris selon des méthodes d’enseignement orientales (OO, 203). Dans La crise du monde moderne , (1927), il affirme la possibilité que, « parmi ceux en qui domine la tendance contemplative », certains puissent s’élever « à la véritable intuition intellectuelle » sans moyens préparatoires (CMM, 64-65). Là non plus, il n’est pas question d’initiation. En 1929, deux lettres de Guénon adressées à L. Charbonneau-Lassay laissent apparaître qu’à cette époque encore, la question de l’initiation ne revêt pas pour lui le caractère de nécessité qu’elle prendra dès ses articles de 1932. Une lettre, datée du 8 février 1929, évoque la question des organisations chrétiennes (L’Estoile Internelle et la Fraternité du Paraclet), avec lesquelles L. Charbonneau-Lassay était en contact et dont celui-ci avait parlé pour la première fois en 1929. Guénon écrit :

Ce que vous dites de certaines organisations est très curieux ; mais je pense qu’il faudrait distinguer entre celles qui ne sont que mystiques et celles qui ont un caractère vraiment initiatique, car les premières sont beaucoup moins intéressantes que les secondes. Pour le cas de l’« Estoile Internelle », est-il sûr qu’elle remonte réellement jusqu’au XVe siècle par une filiation ininterrompue ? J’ai connu des groupements qui étaient aussi en possession de documents authentiquement anciens, et qui s’en servaient pour se donner comme la continuation légitime des organisations dont émanaient ces documents ; mais, après vérification, il se trouvait que ceux-ci avaient été ramassés n’importe où, de sorte qu’il n’y avait rien de fondé dans ces prétentions. C’est ce qui m’incite à quelque méfiance, peut-être tout à fait injustifiée, du reste, dans le cas dont il s’agit. [14] 

On voit Guénon soucieux d’une transmission ininterrompue, et donc d’une régularité initiatique, préoccupation qui transparaît très tôt dans son œuvre publiée. En revanche, son intérêt pour ces organisations paraît quelque peu mitigé et au moins prudent. Surtout, la nécessité de l’initiation n’apparaît pas : Guénon remarque seulement que les organisations initiatiques sont plus intéressantes que les organisations mystiques, sans reconnaître aux premières un caractère de nécessité. Ce caractère en quelque sorte facultatif de l’initiation apparaît encore plus clairement dans une autre lettre de Guénon à L. Charbonneau-Lassay, datée du 11 avril 1929. À la fin de la lettre, après avoir écrit comprendre le point de vue de son correspondant, notre auteur ajoute que « le mien est beaucoup moins "théorique", assurément, mais, d’ailleurs, n’implique pas non plus pour cela le rattachement à un groupement quelconque, d’autant plus que cela est souvent bien inutile. » [15] Guénon entend-il un groupe proprement initiatique ? Sans doute, mais on ne peut l’affirmer de façon certaine.

En automne 1932, en revanche, il publie une série d’articles, dans lesquels il fait de l’initiation une condition impérative. Par la suite, dans ses articles et ses livres comme dans sa correspondance privée, il réitérera cette nécessité de recevoir une influence spirituelle dans le cadre d’une organisation initiatique régulière. Dans une lettre du 29 mars 1936, adressée à Louis Caudron, il écrit que « l’essentiel, c’est le rattachement initiatique et la transmission de l’influence spirituelle ; cela fait, chacun doit surtout travailler par lui-même, et de la façon qui lui convient le mieux, pour rendre effectif ce qui n’est encore que virtuel. » [16] Dans le courant des années 1920, on l’a vu précédemment, Guénon évoquait un « travail » ou une étude approfondie, mais sans faire de l’initiation une condition préalable. Dans un article de janvier-février-mars 1947 sur le rattachement initiatique, il écrit que l’initiation est nécessaire pour passer d’une connaissance théorique à une connaissance réalisée. L’étude des textes, admet Guénon, peut constituer « une partie importante de la préparation doctrinale qui doit normalement précéder toute réalisation ; mais cependant, si celui qui s’y livre ne reçoit par ailleurs aucune initiation, il en restera toujours, quelques dispositions qu’il y apporte, à une connaissance exclusivement théorique, qu’une telle étude, par elle-même, ne permet de dépasser en aucune façon. » (IRS, 61). Ce passage semble contredire directement les passages cités plus haut de Orient et Occident (203) et surtout de La crise du monde moderne (64-65), dans lesquels il reconnaissait la possibilité d’accéder directement à l’intuition intellectuelle à travers l’étude des textes traditionnels. Et pour lui, cette intuition intellectuelle, il faut le rappeler, s’identifie à la connaissance, comme il l’écrivait en 1921 déjà dans l’Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues (144-145).

Il apparaît bien, au vu des documents cités, que Guénon a bel et bien changé d’optique sur la question du rattachement initiatique. Lui-même affirmait au contraire n’avoir jamais varié de position. Il entendait le démontrer en décembre 1933 par la publication dans le Voile d’Isis d’un article paru vingt ans plus tôt, en janvier 1913, dans la revue Le Symbolisme. Cet article, repris par la suite dans les Aperçus sur l’initiation, traite de « L’enseignement initiatique ». En préambule de sa réimpression, Guénon écrit qu’il n’a pas modifié l’article : et cette reproduction, ajoute-t-il, « […] montrera en même temps que, quoi que puissent imaginer certains, qui jugent trop facilement d’après eux-mêmes, notre façon d’envisager ces choses n’a jamais varié. » (ACR, 31). Or, si cet article évoque bel et bien la nature de l’enseignement initiatique et le rôle des symboles dans l’initiation, on n’y trouve nulle part l’affirmation d’une nécessité d’un rattachement initiatique. Ce qui tend à montrer que pendant longtemps, au moins jusqu’au début des années 1930, Guénon a considéré l’initiation comme une possibilité importante, certes, mais nullement obligatoire et impérative et qu’il n’a pour ainsi dire pas évoquée.

[…]

De ce parcours, on retiendra que Guénon, antérieurement à ses textes des années 1930 sur l’initiation, semble surtout préoccupé par une méthode de réalisation intellectuelle ou par le travail « intérieur », non par le rattachement initiatique en tant que tel, bien qu’il montre dès ses premiers textes un souci clair et constant de la régularité et de la qualité « initiatiques » des organisations existantes. Cet accent porté sur un travail solitaire n’était pas étranger au milieu de La Gnose . Dans Les enseignements secrets de la Gnose d’Albert de Pouvourville et de Léon Champrenaud (1907), on peut lire que l’être doit se libérer à travers une « méthode d’ascèse » et un « travail personnel » (p. 60), par une « méthode morale » (p. 61), à travers l’étude des textes sacrés sur le plan intellectuel (p. 62), et grâce à « la méditation mystique et intuitive » sur le plan spirituel (p. 62). On peut reconnaître là quelques traits de ce que Guénon lui-même évoquait : l’accès à l’intuition intellectuelle par le biais d’une étude profonde des textes et un travail personnel, sur lequel notre auteur ne s’est guère expliqué, mais qui n’était pas présenté (au moins avant 1932) comme nécessitant un rattachement initiatique. 



Notes
[1] Cité dans Pierre-Marie Sigaud (éd.), René Guénon , Lausanne, L’Âge d’Homme, Les dossiers H, 1984, p. 293.
[2] Dans Soufisme d’Orient et d’Occident. Numéro spécial René Guénon , n°6, Paris, Albouraq, 2001, p. 29.
[3] Dans Soufisme d’Orient et d’Occident. Numéro spécial René Guénon , n°6, 2001, p. 46.
[4] Cité dans Pierre-Marie Sigaud (éd.), René Guénon , « Les Dossiers H », p. 296.
[5] Deux autres textes de Guénon suggèrent pareillement la possibilité, pour un être engagé dans une voie limitée aux « petits mystères », de dépasser néanmoins l’état primordial : dans L’homme et son devenir selon le Vêdânta, où il écrit que les Kshatriyas (guerriers) « ont développé de préférence l’étude » de l’état primordial et les différents états supra-individuels (HDV, 175), et dans un article consacré au métier, c’est-à-dire à une voie artisanale (« L’initiation et les métiers », Voile d’Isis , avril 1934, in M, 77).
[6] Dans Soufisme d’Orient et d’Occident. Numéro spécial René Guénon , n°6, 2001, p. 41.
[7] Dans Soufisme d’Orient et d’Occident. Numéro spécial René Guénon , n°6, 2001, p. 26.
[8] « Mystères christiques », dans Patrick Laude et Jean-Baptiste Aymard (éds.), Frithjof Schuon, Lausanne, L’Âge d’Homme, Les Dossiers H, 2002, p. 432-439.
[9] Dans son livre Ésotérisme guénonien et mystère chrétien, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1997.
[10] Dans Patrick Laude et Jean-Baptiste Aymard (éds.), Frithjof Schuon, Les Dossiers H, p. 460.
[11] Ibid. , p. 460.
[12] Dans Soufisme d’Orient et d’Occident. Numéro spécial René Guénon , n°6, 2001, p. 37.
[13] Il s’agit des articles suivants, repris par la suite dans les Aperçus sur l’initiation : « Des conditions de l’initiation » (AI, 29-34), « De la régularité initiatique » (AI, 35-42) et « De la transmission initiatique » (AI, 53-60).
[14] Dans Pierluigi Zoccatelli, Le lièvre qui rumine. Autour de René Guénon, Louis Charbonneau-Lassay et la Fraternité du Paraclet, Milan, Archè, 1999, p. 50-51.
[15] Dans ibid., p. 60.
[16] Dans Soufisme d’Orient et d’Occident. Numéro spécial René Guénon , n°6, 2001, p. 36.

Abréviations des livres de René Guénon
ACR I – Articles et comptes rendus, Tome I
AEC – Aperçus sur l’ésotérisme chrétien
AEIT – Aperçus sur l’ésotérisme islamique et le Taoïsme
AI – Aperçus sur l’initiation
ASPT – Autorité spirituelle et pouvoir temporel
CMM – La crise du monde moderne
CR – Comptes rendus
ED – L’ésotérisme de Dante
EFMC I et EFMC II – Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage, Tome I et Tome II
EH – Études sur l’Hindouisme
EME – Les états multiples de l’être
ER – Écrits pour Regnabit
ES – L’erreur spirite
FTCC – Formes traditionnelles et cycles cosmiques
GT – La grande Triade
HDV – L’homme et son devenir selon le Vêdânta
IGEDH – Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues
IRS – Initiation et réalisation spirituelle
M – Mélanges
MO – La métaphysique orientale
OO – Orient et Occident
RM – Le Roi du monde
RQST – Le règne de la quantité et les signes des temps
SB – Saint Bernard
SC – Le symbolisme de la croix
SSS – Symboles de la science sacrée
T – Le Théosophisme. Histoire d’une pseudo-religion


Extrait de Patrick Ringgenberg, Diversité et unité des religions chez René Guénon et Frithjof Schuon, Paris, L'Harmattan, 2009, p. 118-132.


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UN GRAND SECRET DE PUISSANCE CONTENU DANS LA SOURATE "LA CAVERNE"








Souvient toi du chemin que tu as parcourie à ton esprit,en esayent de te détacher de c qui t’ entoure ( ibn hakim page 564 volume 4 / magie arabe ) par ceci,nous serions grandement et forcement conscentre pour ne pas être de-hors sont travaille spirituel ( zikr ) . dans al faigh du cheikh hasan ibn rachid : on peut entre en contacte avec les gens au tours de nous,mais les meilleures moyen cet avec les yeux. Dans farkou al asra page 246 du cheikh abdl Qoudousou ( l’ans 1222 ) l’énergie qui actionne par fois l’univers et le corps humain.on a une poud qui envellope notre corps ce sur,mais ce ne pas pour autemps qu’on ne separer les un aux autres. Ce Regle s’applique comme la théophanie ( manifestation de la présence divine ), en 1173 le sultan ayyubide d’égypte  » saladin  » decouvra un livre ( harf bil harf ,écrit en 910 par faridou [ un Hedjaz ] ), ce livre contenent les secret de l’oeil placer au piramide d’Égypte. Par cet oeil,du debut etait m’entionée en écriture arabe ausin de la piramide,qui au jourdhui utiliser comme s’imbole de l’illiminatie. Dans les hadith du saint prophète mohamad ( pbsl) , la répresentation d’un bornier comme etent un enti- christ,dont l’oeil etent la vision destructive modial. Qui apparaitra au maghrb ( ouest )….. Si mieux kfr / kafir / koufar  ( mécreant ). Est quand en arivé aux ‘ XIII ème siecle « en syrie un Oulama ( savant islamique ) trouvera a sont tour du maniscit mirda,qui éxpliqué comment vincrai un bornier ( enti christ ) par la sourat al kahf ……

image
Le cheikh Oulama,trouva aussi le trois lettres qui serait codé ésotériquement par : 20 – 80 – 200 , logiquement par ce code nous trouvons kafir ( ك ف ر )
kfr, car le 20 ce le kaf (ك) par sa valeur, 80 le FA (ف) et 200 le RA ( ر ).
Un Arme nous ais donner contre toutes forces de mal,contre les detenteurs du pouvoir impafait,cotre touts ce qui nuis.
La Sourat al kahf ( chapitre 18 ) du saint coran
Bien que ce pas notre sujet de parler sur ce quoi le Coran !?!, car nous le savons :
Le saint coran et le dernier livre rêveler par Allahou au dernier des envoie Mohamad ( pbsl ), ce livre n’as aucune dificulté d’application,car le plus sâge des homme ( pbsl ) nous aient tramisent mesage comme récu.
La sourat al kahf et l’un de chapitre de ce livre sacré…..
Par Al Kahf,L’arme que nous voulons savoir et porter ce le 50 ème verset codé,trouver dans la piramid en 699, dans le 4 coin des l’interieurs mentionnée par Les nombres ٨٠- ٨٠- ٦٠- ١٠٠ parallelement,en lettres nous avons ( ف ف س ق – FA FA SA QA ).
Le sultan saladin,déclara que les écrit fut perdue et sans trace ( source farkou haq /page 44 ).
Dans la sourat al kahf, verset 50 nous trouvons le 4 lettre ( ففسق ) qui signifie : se révolta…
Proprè a iblis ( a.l ) : excepté iblis ( satan ) qui était du nombre des djinns et qui se révolta contre le commandement de son seigneur. ( parti du verset 50 chap 18 ) إلا إبليس كان من الجن ففسق عن أمر ربه
Ce vervet reduit a l’impuisence touts les démons sauf rien ne resiste…. ( a suivre )
Et declara encore ( saladin ) avoir lue dans un des écrit de Nabi youssouf ( prophète ) trouver en Égypte, avant sa mort que : le porteur et mentionnée par deux grands nombre,ce lui le gueriéu qui suporta le temp,ces nombre fut en chifre sous : ٨٣-٩٨ / 83 , 98 de gauche a droit vers l’exterieur…. ( mourda tome 5 / page 445 l’ans 677 ). Et fut perdu sous mes yeux afirma le sultan….
Par ce nombre 8+3 = 11 , et 9+8 = 17( 11+17= 28, nombre de lettres del’alphabet arabe ).
2+8 nous donne  10 .
Dans la sourat al kahf verset 10 : quand les jeunes gens furent réfugiés dans la caverne ( al kahf ) ils dirent : Ô notre seigneur, donne nous de ta part une miséricorde…
Les secours ce trouvent au verset 83 à 98; qui mentionent DZOŪL-QARNAYN. celui que le chretien nome Merchescedec / Merchesedeck.
Enti-christ ne pourai jamais resisté devant celui qui pratique la sourat al kahf.
Celui qui le lie, la lumière jallira sur lui,comme le dit notre prophète et le quand leurs viendra,l’enti-christ ( madi dajal ) ce cartera de sont chemin de loin.
A tout épreuve,pratique ce sourat et tu vera.
# desenvoutement,protection,et richesse sous toute ses forme.
Lire le verse 83 de la sourat …5555 fois
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La plus grandes richesse codé dans  » La sourat Al-Hajj « 

Assalamu anlaykoum la grands famille.
Avant de parler du codage et la richesse de la sourat al hajj,noté que : ilm al hawāss ( connaissances des vertus de noms d’Allah ), reaniment le plus souvent les Noms masqué,codé et caché que le mondes n’on pas tadence a appliquer.sonénergie peut s’acouplet a al GHAFR ( science basée sur le valeur numerique des lettres des noms / science a caractère apocalyptique ).
Il ce peut que par les deux sciences couple,la science appeler Al AWFAQ ( sciences des carrés magiques ) soit aussi introduit dans des certins pratique.
Dans le secret codé,nous trouvons soit de lettres arabe ou le chifre hindou arabe…
Le codage de la sourat al hajj
La sourat al hajj à 78 verset, dont la clef codé et du 56 ème a 66 ème verset.unefois décodé on reusit a réaliser touts nos besoin,souhait et voeux par la grace de soubhana’ou wa taala et par la lumière mohammadiene,et le dix verset qui est aussi l’énergie de la ditent sourat.
Ces verset mentionent quelque Noms d’Allah :  خير الرازقين   عليم  حليم عفوغفور….KHAYROU RAZIQINE , ANLIMOU,HALIMOU ,ANFOU’OU,GHAFOUROU ect… Nous somme devant  15 atribut d’Allah,d’autre Savant prèsante 16 atribut en foction du nom ( خير الرازقين ) KHAYROU RAZIQINE Et le nom » Allah  » réviens 16 fois dans ces dix verest.
Chaqu’un d’entre ces noms d’Allah a sont proprès code,qui demande un décodage pour la réalisation complet de son d’application.
dans ILM AL HAWĀSS nous trouvons plusieurs noms ou atribut d’Allah qui ne nous sont pas donnée dans la liste de 99 Noms ou atribut d’Allah.
Par la source d’un hadith le prophète s.a.w dit : Dieu a cent noms moins un ,car Dieu est impère il aime l’impère…celui qui les metrisent par coeurs,entrera au paradi ( mouslim et boukhariy )
Oui le 99 sont le noms que touts la ouma pratique et cherche ces merveille ! Mais il y a sans doute la parole de notre bien aimé Mohamad ( paix et benediction sur lui ) : » Ô mon Allah je suis ton Serviteur et le fils de ton Serviteur, et le fils de ta servante. Mon front est dans ta main, ton jugement en ce qui me conserne est inévitable ton décret en ce qui me concerne est juste. Je te demande, par chaqu’un de tes Noms,par le quel tu t’es nommé toi-même, ou que tu as enseigné à l’une des tes créatures, ou que tu as révélé dans ton livre ou dont tu t’es réservé la connaissance secrèt. Je te demande de faire en sorte que le ton livre ( Coran ) apporte joie à mon coeur, qu’il illumine ma poitrine,qu’il écarte ma tristesse et éloigne mon souci  »
Source : Ahmad ibn Hanbal, al bazz’r,ibn hibban – al fath rabbani volume 14 / page 262.
Cette prière nous montre que certin de Nom sont caché et Allah le révelle a ce créature qu’il veut ! D’autre sont codé ect…
Ali ibn tâlib ( kl.wj ) dit : celui qui le décrie le limite,celui qui le limite le dénombre, ce lui qui le dénombre abolit son éternité…./ Nahj balâgha
Bref : pour les noms d’Allah il y a plusieurs qu’on ne peut l’imité le nombres car nous ne savons rien,seul Allah et sont messager connaissent mieux.
A ce qui concerne le Nom clef d’Allah dans la sourat al hajj Nous avons : KHAYROU RAZIQINE خير الرازقين . et le Nom codé et BALOUNE ( بٓلٌ ),pour les initier.
Celle-ci ce fait après la lecture de la sourat al hajj,sous divers aspect. Dont on recite la ilaha ila llahou baloune ,par de régle et de nombre très precis.
Les savants de l’islam,nous parlent de vertue de la dite sourat ,entre autre : voyage a la mec( pour son pelerinage ),pouvoir spirituel ou temporaire, richesse, dianostique, ect…
Parmi le siirou lier a ce dix verset partageons celui-ci :
Pour avoir les clients dans son commerce,la jamma pour le marabou qui cherchent les client,largent pour ce qui le veulent vennent de plusieurs chemin, avoir une voiture ect…
Avec juste ce pratique et proceder, vous arivéré a réaliser vos rêve InchaAllah !
Faire 2 rakat au choix,chaque nuit .
Lire de 56 eme à 66 ème verset 10 fois.
Ya Allahou 11 fois يا الله
يا خير الرازقين ؛ يا عليم يا حليم يا عفو يا غفور يا سميع يا بصير ياعلى يا كبير يا لطيف ياخبير يا غنى يا حميد يا رءوف يا رحيم ؛ افتح لى ابوابا رحمتك يا ارحم الرحمين . 66 fois
يا الله 15 fois
YA KHAYROU RAZIQINE – YA ANLIMOU YA HALIMOU YA ANFOU’OU YA GHAFOUROU YA  SAMI’OU YA BASIROU YA
ANLIYOU YA KABIROU YA LATUIFOU YA KHABIROU YA GHANIYOU YA HAMIDOU YA RAOU’FOU YA RAHIMOU – if tah ly ab’wa ba rahmatika ya ar’hama rahimine 66 fois
Ya Allah 15 fois
Nadi anlyou 21 fois.
Si vous ne connaiser pas la Nadi anlyou vous le raplacer par :
La souart ikhlass 21 fois ou la sourat al kawsar 21 fois, le résultat reste le même.
Cloturé par 21 salat fatihi.

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jeudi 15 septembre 2016


SERVICE IMPERSONNEL

Déclaration sur le ‘’I AM’’ : JE SUIS (Présence de Dieu en nous)
L’Affirmation la plus simple et la plus puissante que l’on puisse faire est ‘’I AM ‘’ JE SUIS. En même temps, il faut se souvenir que ‘’I AM’’ apporte consciemment ou inconsciemment la plénitude de l’Energie Divine en Action dans notre vie.
 I AM est l’activité plénière de Dieu
Je Suis cette Activité
I AM est Dieu en Action dans la Conscience Cosmique et Individuelle
Je suis cette Conscience
I AM est l’unique Réalité visible et invisible
Je Suis cette Réalité
I AM est le Verbe Créateur
Je Suis ce verbe

Décrets pour le Pardon :
I AM,  Je Suis la Flamme d’Amour et de Pardon qui consume toutes mes erreurs passées.
I AM, Je Suis la Présence qui bénis et envois maintenant un puissant rayon d’Amour et de Lumière, à toutes les personnes avec lesquelles j’ai pu commettre des erreurs, dans cette vie et les précédentes.

Décret pour le  Service impersonnel :
" I AM - Je Suis le Cœur du Feu Sacré qui irradie Sa Lumière, Sa Paix et Son Amour dans le gouvernement, les administrations et les services publics et les services privés!" (x3)
" I AM - Je Suis le Cœur du Feu Sacré qui irradie Sa Lumière, Sa Paix et Son Amour dans toutes les religions et leurs dévots !" (x3)
" I AM - Je Suis le Cœur du Feu Sacré qui irradie Sa Lumière, Sa Paix et Son Amour dans la tarîqa tidjanyya et ses dévots !" (x3)
" I AM - Je Suis le Cœur du Feu Sacré qui soutient toute activité constructive et qui annihile toute activité destructive !" (x3)
" I AM - Je Suis le Cœur du Feu Sacré qui protège la jeunesse et annihile tout commerce de drogues et de substances addictives !" (x3)

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 EXORCISME DE L'EAU, DU SEL ET DE L’HUILE

(Par un Cheikh): Dire Bismi lahi arahmani rahim et faire l’écriture de Allah Mouhammad
Je t'exorcise, créature de l'Eau, au Nom de Dieu  le Père Tout-Puissant, au Nom de  notre seigneur Mohammad, de seydinan cheikh ahmad TIDJAN, de seydinan cheih Ibarhim NYASS pour que tu deviennes Eau exorcisée afin d'enlever tout pouvoir de l'ennemi et que tu aies le pouvoir de l'écarter et de le chasser avec ses anges apostats, par la puissance d’ALLAH , Notre-Seigneur qui doit Juger les vivants et les morts, et le monde par le feu. - Amen .
PRIONS : Dieu, qui pour le Salut du genre humain a établi les plus grands Sacrements dans la substance des eaux, Sois favorable à nos supplications, et cet élément purifié de bien des manières, accorde la Puissance de Ta Bénédiction + afin que Ta créature, servant à Tes Mystères, reçoive l'effet de la Grâce Divine pour expulser les démons et écarter les maladies, afin que tout ce qui aura été aspergé par elle soit débarrassé de toute impureté, libéré de nocivité, qu'il n'y ait plus d'esprit malsain et aucune influence nuisible ; que là soient écartées toutes ruses de l'Ennemi caché, et s'il y a quelque chose qui s'oppose au bon comportement des personnes qui y habitent, ou à leur tranquillité, que tout cela soit écarté par l'aspersion de cette Eau, afin que les conditions de vie favorables demandées par l'Invocation de Ton Saint Nom soient accordées et protégées de toute attaque mauvaise. Par  Mouhammad , Notre-Seigneur, qui vit et Règne dans l'Unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. - Amen .
Dans l'Eau bénite, le Cheikh met le Sel bénit en forme de croix en disant :
Que le mélange du Sel et de l'Eau se fasse au Nom d’Allah en dehors de qui il n’y a aucune force n’y aucune puissance. Amen.
· Le Seigneur soit avec vous.
· Et avec votre Esprit.
PRIONS : Dieu, Source de Puissance invincible et Roi d'un Pouvoir au dessus de tout et toujours Triomphateur merveilleux, Tu réprimes les forces de l'Adversaire, Tu domines les violences de l'ennemi rugissant, Tu repousses avec puissance les méchancetés de l'adversaire.
Tremblants et suppliants, Seigneur nous te demandons que cette créature du Sel et de l'Eau mélangée, Tu la regardes d'une façon favorable, que Tu la sanctifies dans Ta Bonté afin que partout où elle aura été aspergée, par l'intercession de Ton Saint Nom, toute action de l'Esprit mauvais soit écartée. Que la terreur du serpent venimeux soit écartée et que la Présence du Saint-Esprit soit toujours avec nous qui réclamons Ta Miséricorde.
Par Mouhammad  Notre-Seigneur qui vit et Règne avec Toi dans l'Unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. - Amen.

BENEDICTION de L'HUILE
(Par un Cheikh)
Je t'exorcise, Huile, par Dieu le Père Tout-puissant, créateur du Ciel et de la Terre, et de la Mer, et de tout ce qu'elle contient.
Au Nom de Dieu  le Père tout puissant,
Que soient anéanties toutes tes forces de l'adversaire, toute l'armée diabolique, toute image mauvaise inspirée par Satan, et qu'elles s'enfuient de cette Huile, afin que celle-ci devienne Salut de l'Ame et du Corps, pour tous ceux qui s'en serviront.
SEIGNEUR, ENTENDS MA PRIERE et QUE MON CRI PARVIENNE JUSQU'A TOI
PRIONS : Seigneur, Dieu Tout-Puissant, devant Qui se tient en adoration profonde, toute l'armée des Saints Anges, toujours prête à rendre tout service spirituel,
Daigne jeter Ton regard sur cette Huile, la Bénir  et la Sanctifier  car Tu as prescrit d'en oindre les malades, afin qu'en recouvrant la santé, ils Te rendent grâces, à Toi, Dieu Vivant et Vrai.
Accorde, nous T'en supplions, à tous ceux qui se serviront de cette Huile, qu'en Ton Nom, que nous + bénissons, qu'ils soient délivrés de toute langueur, de toute infirmité, ainsi que de toutes les embûches de l'ennemi
Qu'ils soient protégés contre toute adversité ; car Tu les as rachetés par le précieux Sang de Ton Fils Bien-Aimé, afin qu'ils ne soient jamais blessés par la morsure de l'antique serpent.
Nous Te le demandons, Père, par Mouhammad , notre Seigneur, Amen !
Notre secours est dans le nom du Seigneur, qui a fait le Ciel et la Terre.

EXORCISME DU SEL
(Par un Cheikh)
Je t'exorcise, créature du Sel, par le Dieu  Vivant, par le Dieu  Vrai, par le Dieu
Saint, par le Dieu qui a ordonné au prophète Elisée que tu sois mis dans l'Eau pour en supprimer ta stérilité, afin que tu deviennes un Sel exorcisé pour le Salut des Croyants ; et pour que tu deviennes, pour tous ceux qui te prendront, source de santé spirituelle et corporelle ; et que s'en aille et soient écartés du lieu où tu auras été aspergé, tout fantasmes, méchancetés et ruses de la tromperie diabolique.
De même, que tout Esprit impur soit chassé par Celui qui doit venir juger les vivants et les morts, et le siècle par le feu.
PRIONS : "Dieu Eternel et Tout-Puissant, nous implorons humblement Ton immense Bonté pour que, dans Ta Tendresse, Tu daignes Bénir + et Sanctifier + cette créature du Sel que tu as mis à l'usage du genre humain, afin qu'elle soit pour tous ceux qui la prendront le Salut de l'Ame et du corps ; et que tout ce qui a été aspergé ou touché par elle soit libéré de toute impureté et de toute attaque de l'Esprit mauvais, par Jésus Christ, Notre Seigneur qui vit et Règne pour les siècles des siècles. - Amen.
EXORCISME EAU, HUILE, SEL
Doit être effectué obligatoirement par un Prêtre.
Parmi tous les moyens auxquels les exorcistes (et les autres prêtres) ont largement recours, citons en premier lieu l'eau exorcisée (ou tout au moins Bénie), l'huile (d'olive) exorcisée et le sel exorcisé.
En cette fin des temps, il est vital de choisir des Prêtres fidèles au Pape.
N'importe quel Prêtre peut réciter les prières du Rituel pour exorciser ces trois éléments, aucune autorisation particulière n'étant en effet requise. Mais il est essentiel de connaître l'usage spécifique de ces trois sacramentaux qui, employés avec Foi, s'avèrent d'une grande utilité.
L'eau Bénite occupe un place fondamentale dans tous les rites liturgiques. Son importance nous renvoie à l'aspersion baptismale. Au cours de la prière de bénédiction, on prie le Seigneur pour que l'aspersion de cette eau nous procure les trois bienfaits suivants : le pardon de nos péchés, notre défense contre les pièges tendus par le Malin et le don de la protection divine.
La prière d'exorcisme de l'eau parle d'éliminer la moindre parcelle de pouvoir du démon afin de l'extirper et de le chasser, puis souligne également d'autres effets comme de guérir des maladies, d'accroître la Grâce divine, de protéger les maisons et les lieux où les fidèles se tiennent de toute influence immonde exercée par l'effroyable Satan. Et elle ajoute : que les pièges de l'ennemi infernal soient déjoués et que la sérénité et la santé des habitants soient garanties en les protégeant de toute présence susceptible de nuire à leur sécurité ou à leur inquiétude.
L'huile exorcisée, utilisée avec la Foi, permet également d'anéantir la puissance des démons, leurs attaques et les fantasmes qu'ils suscitent. Elle profite en outre à la santé de l'âme et du corps ; rappelons simplement l'ancien usage qui consistait à enduire les blessures d'huile, et le pouvoir de guérir les malades par l'imposition des mains et l'onction d'huile que Jésus conféra aux apôtres.
L'huile exorcisée a par ailleurs la propriété spécifique de débarrasser le corps de ce qui lui est néfaste. Il m'est très souvent arrivé de Bénir des personnes qui avaient été victimes de sorts en mangeant ou en buvant quelque chose de maléfique. Dans ces cas là, l'organisme, pour se libérer, doit évacuer tout ce qu'il contient de maléfique. L'huile exorcisée aide énormément l'organisme à entraîner et à délivrer le corps de ces impuretés. On peut aussi, à cette fin, boire de l'eau Bénie.
Le sel exorcisé sert lui aussi à chasser les démons et à préserver la santé de l'âme et du corps. Mais sa propriété spécifique consiste à protéger les lieux des influences ou des présences maléfiques. Je conseille habituellement de répandre du sel exorcisé sur le seuil de la maison et aux quatre coins de la pièce où des pièces qui sont soupçonnées d'être infestées
(On peut également le placer dans des enveloppes sous les matelas et les sièges, sans oublier les véhicules : auto, moto, etc.)
Le "monde Catholique incrédule" rira peut-être de ces affirmations. Il est certain que l'action des sacramentaux est d'autant plus efficace que la Foi est grande, autrement ils s'avèrent souvent inefficaces.
Vatican II, en reprenant les termes du Droit Canon (canon 1166), les définit comme "des signes sacrés permettant, par une certaine imitation des sacrements, d'obtenir des effets essentiellement spirituels moyennant l'intercession de l'Eglise". Quiconque les utilise avec Foi obtient des résultats inespérés.
Je sais que beaucoup de maux rebelles aux médicaments ont disparu uniquement parce que l'intéressé avait fait au-dessus d'eux un signe de croix avec de l'huile exorcisée.
En ce qui concerne les maisons, il s'avère particulièrement efficace de faire brûler de l'encens Béni.
L'encens Béni a toujours été considéré, y compris chez les peuples païens, comme un antidote contre les esprits malins et un moyen de louer et d'adorer la divinité. Bien que son emploi liturgique soit désormais extrêmement réduit, il demeure néanmoins un moyen efficace de louer Dieu et de lutter contre le Malin.

PRIERES POUR L'UTILISATION DU SEL BENI, DE L'EAU BENIE ET DE L'ENCENS BENI.
Pour l'utilisation de l'eau et du sel :
"Nous t'en supplions Seigneur visite cette maison et repousse loin d'elle toutes les embûches de l'ennemi, que Tes Saints Anges viennent l'habiter pour nous garder dans la Paix et que Ta bénédiction demeure à jamais sur nous par Mouhammad  Notre Seigneur. 

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LA SALATOUL FATIHI (LE SECRET DES SECRETS DE LA RÉUSSITE GLOBALE ET MULTIFORME)
Elle draine plus de dons et grâces sur son sillage et remporte beaucoup plus l'agrément divin. Toutes les prières sur le Prophète (SAS) sont parfaites, mais il est préférable et meilleur de l'exalter en priant sur lui par la salatul-fatihi.
Cette formule renferme en son sein la quintessence des secrets contenus dans toutes les modalités de prière sur le Prophète (SAS) que seuls connaissent les ayants-droit. Elle contient aussi en son sein la substance des privilèges accordés aux formules de prière sur le Prophète (SAS).
Les dons et grâces qu'elle colporte se répandent sur tout et se déversent telle une chute sur tout homme et préférentiellement sur les tidjanes qui sont tous assurés du salut.
La formule de la salâtul-fâtihi se résume à ceci :
اَلَّلهُمَّ صَلِّ عَلَى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ الْفَاتِحِ لِمَا أُغْلِقَ وَالْخَاتِمِ لِمَا سَبَقَ نَاصِرِ الْحَقِّ بِالْحَقِّ وَالْهَادِى إِلَى صِرَاطِكَ الْمُسْتَقِيمِ وَعَلَى آلِهِ حَقَّ قَدرِهِ وَمِقْدَارِهِ الْعَظِيم
« Allâhumma çalli 'alâ sayyidinâ Muhammadinil-fâtihi limâ ughliqa ; wal-khâtimi limâ sabaqa ; nâçiril-haqqi bil-haqqi ; wal-hâdî ilâ çirâtikal-mustaqîmi wa 'alâ âlihî haqqa qadrihî wa miqdârihil-'azîm ».
Traduction :
1- Ô Dieu prie sur notre seigneur Muhammad qui a ouvert tout ce qui était clos (allâhumma çalli 'alâ sayyidinâ muhammadinil-fâtihi limâ ughliqa) :
Dieu a créé les fils d'adam et les a honorés. La porte donnant accès à ces honneurs était scellée durant la préexistence du prophète (SAS) dans le magasin des richesses divines, dans le secret de sa quidité (huwiyya). Cette porte a été ouverte par le prophète Muhammad (SAS). On peut dire autrement qu'elle était demeurée fermée durant la préexistence adamique et n'a été ouverte par le prophète (SAS) qu'avec la manifestation d'Adam. On peut aussi dire que cette porte était restée scellée du début du commencement de l'existence à la manifestation charnelle (nâsûtiyya) du prophète (SAS). Son ouverture ayant eu lieu avec sa naissance à la Mecque, le demeurera jusqu'à la fin des temps.
2- qui a complété ce qui a précédé (wal-khâtimi limâ sabaqa) :
Tous les bienfaits accordés à l'homme ont atteint leur complétude et leur perfection avec l'avènement du prophète Muhammad (SAS) ; après lui (SAS) personne ne viendra pour manifester l'équivalent de ce qu'il a apporté ou plus.
Il a complété tout ce que ses prédécesseurs ont apporté aux hommes à travers leurs différentes missions - lui même a atteint la perfection de son être à Médine, après donc sa vie à la Mecque, de même que sa mission.
Sa complétude et sa perfection tiennent aussi de sa qualité de sceau des prophètes, de sceau des saints avec sa manifestation par Ahmadu dans la Tariqa Tidjane et de son épiphanie dans la Faydatou Tidjane en la personne d'Ibrahim.
C'est donc la manifestation de la réalité archétypique du prophète (SAS), son déploiement et sa coagulation en des symboles humains, qui apporte en tout temps et en tout lieu aide et secours aux existants. Il faut donc faire appel à l'acuité et à la transparence spirituelle pour percevoir la réalité archétypique du prophète (SAS) en tout saint.
3- celui qui aide (soutient) la vérité par la vérité (nâçiril-haqqi bil-haqqi) :
La Vérité (al-Haqq) est un des noms de Dieu. Son epiphanie est la manifestation témoignante de l'ipséité divine.
La vérité correspond aussi à l'Islam et par la venue du prophète (SAS), cette religion est née et essaimée partout dans le monde.
C'est lui aussi qui renforce la wilâyatu (Sainteté) par la nubuwwatu (Prophètie) et la Tariqa Tidjane par l'Islam ou vice-versa.
C'est lui aussi qui apporte aide et soutient à la Tariqa Tidjane par la faydat tidjaniyya.
L'actualisation du prophète (SAS) en Ahmadu est aussi un soutient à Muhammadu.
Le vicariat (khilâfatu) qui se rapporte à la servitude est aussi soutient à la ahmadiyatu (qui est la dimension de la révélation de Muhammadu).
4- le guide dans le droit chemin (wal-hâdî ilâ çirâtikal-mustaqîmi) : Ce droit chemin correspond à l'Islam et à l'ensemble des religions apportées aux hommes par les prophètes. Ces religions constituent la norme de la vérité et de la droiture, et octroyaient lumière et guidance aux hommes.
On peut dire que Muhammad (SAS) est le seul prophète que Dieu a envoyé aux hommes depuis l'aube des temps jusqu'à la fin du cycle de la manifestation prophétique.
Il est le prototype qui s'est incarné à travers le temps en des enveloppes charnelles diverses, chacune le manifestant sous un certain rapport.
Cependant, dans la perspective exotérique, le droit chemin correspond à l'Islam, chemin sur lequel la marche se fait sous la guidée (guidance) du prophète Muhammad (SAS).
5 - ainsi que sa famille, à la dimension de son grade et de sa suprême élévation auprès de toi, Allah (wa 'alâ âlihi haqqa qadrihî wa miqdârihil-'azîm) :
Les membres de la famille du prophète (SAS) sont les ahl-ul beyt : Fatima sa fille, Ali son gendre, Hassan et Hussein leur fils, ainsi que leur descendance.
Les héritiers de la réalité archétypique du prophète (SAS) (haqîqatul muhammadiyya), les dépositaires du vicariat sont aussi les ahl-ul beyt, les membres de sa famille.
Beaucoup de gens, dans leurs prières sur le prophète (SAS) pérorent en demandant à Dieu qu'elles soient au prorata d'un comparatif sans commune mesure avec la dignité, la grandeur et la noblesse prophétiques : certains demandent à Dieu que leurs prières soient proportionnelles en valeur quantitative aux gouttelettes de pluie qui se déversent du ciel et d'autres, qu'elles le soient à la mesure du nombre de créatures, etc.
Chacun dans son ardeur à prier sur le prophète (SAS) demande à dieu de hisser cette prière à une hauteur qui traduit dans l'ordre créaturel une élévation mais ne représente rien par rapport à la Majesté Divine. C'est pour cela qu'il est demandé à Dieu dans la salâtul fâtihi, d'attribuer à la prière sur le prophète (SAS) un coefficient dans l'ordre numéral divin à la mesure de Sa Science, corrélativement à sa Majesté et sa Grandeur. C'est cela qui relève plus de la perfection.

Voilà en conclusion un commentaire bref et superficiel de la salâtul fâtihi dont l'exégèse approfondie révèle une richesse inouïe.

BISMI LLAHI RAHMANI RAHIM ALLAHOUMA SALLI ALA SEYYEDINA MOUHAMMAD WA SALIM.
La salatou fatiha est considéré par de nombreux soufis comme la plus grande  salatou ala nabi . SERIGNE HADI TOURE l’a dit dans une de ses poèmes ( salatou fatiha  kène wirdoule lou meleni mome magalco lo mene tia boulco thiakhané)la salatou fatiha personne ne peut faire un zikr à sa dimension.Glorifie le beaucoup et ne le néglige pas.
 Récitez  une fois équivaux à 600 000  an est porte quel autre salatou ala nabi .
 Récitez  : 20 FOIS après chaque prière vous donne une  protection totale. Personne ne pourra t’atteindre.
Récitez: 158 fois amour de Dieu et son messager réussite sociale.
Récitez : 314fois après minuit sainteté, Dieu va te donner une part de sa seigneurie et tu seras un guide.
Récitez 489 avant l’aube Dieu va t’ouvrir toutes  les portes  et tu auras avant de mourir  « AL FATHOUL AKBAR » la grande ouverture.
Récitez : 666 FOIS purifie le cœur, dévoilement  des secrets, vision du prophète et de ses compagnons,  réussite dans toutes les entreprises.
Le prophète  (Psl) détient tous les secret de la divinité et il a dit (psl) c est Dieu qui donne, mais  c’est moi qui partage.

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